
Mercredi 26 octobre 2022 se déroulait avec fébrilité au Musée de la Civilisation de Québec le lancement médiatique de l’impressionnante exposition consacrée à l’Égypte antique intitulée : Le temps des pharaons. Exposition qui se poursuivra jusqu’au 12 mars 2023.
Conçue par MuseumsPartner en Autriche, en collaboration avec le Lockschuppen Exhibition Center en Allemagne, les musées de l’Université d’Aberdeen au Royaume-Uni et le Musée Roemer Pelizaeus en Allemagne, cette grande exposition plonge comme par magie le visiteur dans les splendeurs de l’Égypte ancienne.

Celle-ci, regroupant 350 objets précieux, est divisée en huit thèmes à savoir le paysage et le climat / l’écriture / la religion et les dieux / le pharaon / les temples / les espaces privés et la vie quotidienne / les parures personnelles et finalement la vie éternelle. Lors de cette belle visite médiatique, DL Vision Mode s’est particulièrement intéressée au thème de la parure personnelle.


Chez les Égyptiens, les chats sont de fidèles compagnons qui protègent, dans les maisons, les denrées de base comme les céréales des souris ou des rats. Le chat est vénéré et on le considère comme une créature douce et paisible.

L’écriture est la clé du développement d’une société. Communiquer a toujours représenté un défi de taille pour l’humanité. L’invention de l’écriture de forme hiéroglyphique et ensuite de toutes autres formes d’écriture a permis à l’être humain de communiquer pour notamment des besoins économiques, mais également pour des besoins personnels et des convictions religieuses.




Les parures personnelles
L’histoire du costume et de la mode remonte il y a bien loin dans le temps. Dès la préhistoire, l’être humain se couvrait le corps de peaux d’animaux afin de se protéger du froid. Afin d’orner le corps, les peintres de l’art pariétal utilisent des pigments comme le charbon, l’hématite ou l’ocre pour dessiner et orner leurs corps.
En Égypte ancienne, le lin est LA fibre qui sert à fabriquer les vêtements. Par souci d’hygiène, les égyptiens l’apprécient parce qu’elle est lavable.


Lors du moyen Empire, le costume masculin porté est le shenti, pagne qui est drapé autour de la taille et maintenu par une ceinture. Comme ici, pour les pharaons, celui-ci est plissé, empesé et brodé.

Les Égyptiens appréciaient la beauté du monde qui les entoure. Les cosmétiques, la coiffure et les bijoux qu’ils portaient en témoignent et sont adoptés autant par les hommes que par les femmes.

Les Égyptiens des classes sociales supérieures portent fréquemment une large collerette tressée de pétales de couleur ou autres matières végétales. Cette collerette est symbolique et décorative à la fois et à une fonction protective qui selon la croyance émane des dieux.
À cette époque, les nombreuses fêtes et les festivals sont des occasions pour bien se parer et démontrer son élégance.

Lors de ces occasions spéciales, les femmes portent une couronne à rosettes fabriquée en argent. Ce matériau est précieux pour l’époque, car il faut l’importer étant donné l’absence de ce dernier en Égypte.


Tous ces événements mondains ont lieu dans des endroits tels que les complexes des temples, dans les ports de mer, sur la rive ouest du Nil ou bien sur le fleuve lui-même.
La vie éternelle est le dernier thème de l’exposition et non le moindre, car il permet de découvrir cette relation ambiguë qu’entretenaient les Égyptiens avec l’au-delà. Tracassés par la mort, ces derniers ne pouvant trouver de réponse à la fameuse question : où allons-nous ? Ils créent alors un scénario de vie après la mort inspirant de terribles dangers, mais aussi l’espoir d’une vie éternelle meilleure.


Bref, une formidable exposition à voir si vous êtes fasciné par l’Égypte ancienne et, tout comme moi, par l’histoire de la mode. Exposition qui se poursuit jusqu’au printemps 2023.

Photographies : travail personnel et François Berthiaume, Musée de la Civilisation, Québec, 26 octobre 2022.