Manif d’art dévoile : Apprivoiser nos bestiaires, le Jardin d’hiver

La vie d’après, détail, 2021, Collectif Pierre&Marie

C’est à l’Espace 400e que se déroulait hier, 2 mars 2023, le lancement médiatique de l’intrigante exposition d’art public intitulée : Apprivoiser nos bestiaires, le Jardin d’hiver.

Mécanique comportementale, 2021, Collectif Pierre&Marie

Exposition centrale d’art public de la Manif d’art – La biennale de Québec qui se poursuivra jusqu’au 9 avril prochain. Et, celle-ci permettra de participer à des ateliers créatifs variés, de profiter de visites guidées animées et d’apprécier d’intéressantes projections visuelles.

Parmi les monstres, 2021, Collectif Pierre&Marie

Ce grand jardin d’hiver a été particulièrement pensé et créé pour fasciner les tout petits, sans laisser pour comble les adultes qui retrouveront aisément leur cœur d’enfant.

Serpents tristes, 2022, Carol-Ann Belzil-Normand

Pour cette troisième édition, Manif d’art a fait appel à un commissaire de la relève : Julien St-Georges Tremblay afin d’offrir une excellente occasion de formation et de professionnalisation.

Soudain, la beauté, 2017, Collectif Pierre&Marie

Soudain, la beauté, 2017, Collectif Pierre&Marie

Soudain, la beauté, 2017, Collectif Pierre&Marie

Le Jardin d’hiver, c’est une thématique bestiale rassemblant plusieurs éléments visuels fantastiques. L’exposition est conçue tel un écosystème imaginaire collectif qui permet un espace aux animaux du monde réel tout comme aux créatures fictives. Ce bestiaire animal se déploie telle une thématique qui évoque à la fois le monde familier à savoir tout ce qui est inquiétant comme tout ce qui est merveilleux.

C’est ainsi que la création qui en émane procure une grande ménagerie aux formes amusantes et hétéroclites qui stimule l’imaginaire collectif à partager des émotions de surprise, parfois d’inconfort et surtout d’émerveillement, explique Julien St-George Tremblay.

Candy Crane, 2012 et 2023, Collectif Pierre&Marie

L’Espace 400e accueille l’exposition centrale du Jardin d’hiver et en particulier une exposition solo du collectif Pierre&Marie. Deux artistes qui, depuis 15 ans, créés une ménagerie de personnages fabulés, de curieuses machines inexistantes et d’animaux issus du monde réel.

Ces animaux réels et ces créatures imaginées sont parfois étranges et dérangent parce qu’ils témoignent des contradictions qui émanent des excès provenant de nos sociétés de consommation modernes. L’empreinte indélébile d’un humour noir parfois grinçant assumé marque les carrières de ces deux artistes engagés dont le but est de créer en nous des scintillements de naïveté afin de nous émerveiller encore plus.

Le Jardin d’hiver se déploie également aux quatre coins de la ville de Québec et ce volet d’art public est composé de quatre grands axes à savoir : la grande ourse, la petite ourse, l’oiseau du paradis et les oiseaux migrateurs.

Le Jardin d’hiver 2023

L’ours polaire en voyage dans le sud, 2016, Mathieu Gotti

Bref, Apprivoiser nos bestiaires, Le Jardin d’hiver est à voir en solo ou en famille particulièrement en cette période de relâche scolaire afin d’émerveiller l’imaginaire en soi et de retrouver son cœur d’enfant !

Photographies : travail personnel et François Berthiaume, 2 mars 2023, Espace 400e, Québec.

Les Jellybeans contre-attaqueront au Centre d’art Diane-Dufresne

Et, pour cause, car du 5 mars au 16 avril 2023 sera présenté au Centre d’art Diane-Dufresne de Repentigny, une prometteuse exposition mettant en valeur le parcours créatif de la talentueuse joaillière et sculptrice Magali Thibault Gobeil.

Intitulée : les Jellybeans contre-attaquent, cette exposition permettra une incroyable incursion dans l’univers psychédélique et enchanteur de Magali Thibault Gobeil. Lors de cette première exposition solo, le visiteur pourra découvrir de nouvelles pièces phares de la créatrice issues de sa pratique en joaillerie tout en profitant d’une atmosphère réjouissante et éclatée des lieux.

Entrer dans l’univers coloré de cette designer hors normes, c’est découvrir des jeux artistiques de mouvements issus entre autres de la décennie hippie 70, c’est admirer des œuvres sinueuses et souples telles que l’Art nouveau savait nous les offrir, c’est également apprécier des œuvres où les résines synthétiques et les matières plastiques combinées aux métaux nobles ont la cote afin de s’élever au rang de matériaux précieux.

Magalie Thibault Gobeil propose des bijoux sculpturaux surdimensionnés qui posent une remise en question songée à propos du rapport  qu’entretient le corps à l’égard de la portabilité du signifiant mode qu’est le bijou.

Oui, les Jellybeans contre-attaqueront en grand du 5 mars au 16 avril prochain au Centre d’art Diane-Dufresne !

Crédit photo : Anthony McLean, R.P. IXION Communications

Le pop chic art de Karine Clément telle une poésie de l’air du temps

Crédit photo : Nderson Studios

Elle découpe, colle et superpose des images variées sur des bustes de mannequins afin de créer de fabuleuses œuvres d’art racontant chacune une histoire unique en leur genre. Karine Clément, artiste accomplie éclate de cette façon les frontières du pop art afin d’innover pour créer SON pop chic art.

Crédit photo : Nderson Studios

Mais au juste, qu’est-ce que le pop art ? Ce mouvement artistique est apparu en Angleterre durant la décennie 50. Celui-ci démontre alors l’intérêt du moment pour certains artistes à s’intéresser aux images des médias de masse, à la publicité, aux bandes dessinées et aux produits de consommation courante.

L’on n’a qu’à penser, ici, à l’artiste américain bien connu Andy Warhol qui réalise des tableaux représentant de simples boîtes de conserve de soupe de la marque Campbell’s. L’idée qui émane alors à l’époque, de ce nouveau mouvement artistique captant l’air du temps, est que l’artiste définit de façon songée l’attitude que procure l’œuvre d’art plutôt que d’exprimer l’œuvre d’art en soi, ce qui est bien avant-gardiste.

L’artiste montréalaise Karine Clément sort constamment des sentiers battus afin d’innover. Sa nouvelle technique artistique représente un véritable travail de moine. Nécessitant chacune plus de 200 heures de création, ses magnifiques œuvres d’art reflètent les couleurs, les motifs et son mood du moment créant ainsi des thèmes qui l’inspire. Elle réalise, dans ce contexte, seulement une douzaine de sculptures par année, ce qui rend ses œuvres si exclusives et rares afin de les acquérir sur le marché de l’art.

Photographie, Atelier Karine Clément.

L’artiste explique : « À travers ma nouvelle technique artistique de collage, je désire mener le pop art à un autre niveau en y intégrant une touche supplémentaire d’élégance et de raffinement. C’est ainsi qu’est né mon pop chic art. »

Photographie, Atelier Karine Clément.

Telle une forme de poésie, ses œuvres sont issues d’une analyse et d’une recherche poussées de milliers d’images qui seront regroupées afin de former un thème bien particulier. Par la suite, Karine Clément se laissera guider par son inspiration afin de procéder à un méticuleux travail de découpage, de juxtaposition, d’agencement de couleurs, de textures et de formes ainsi que de collage afin d’en réaliser une sculpture grandiose. C’est ainsi que les titres de ses oeuvres tels que Chanel, La grande Belezza, Le gentleman, Le parloir ou bien Wall Stree inspireront élégance, raffinement et distinction.

Crédit photo : Nderson Studios

À propos de Karine Clément :

Issue d’une célèbre famille de Westmount, Karine Clément compte parmi les siens plusieurs artistes de renom tels que son parrain, Marc André Jacques Fortier, artiste peintre et sculpteur qui a réalisé entre autres les célèbres sculptures en bronze de Guy Lafleur, Maurice Richard et Jean-Beliveau visible au Centre Bell de Montréal, son arrière-arrière-grand-père Édouard Montpetit, avocat, auteur et économiste dont une rue et une station de métro portent ainsi son nom. De plus, en tant que personnalité connue, son grand-oncle, Alain Montpetit, animateur de radio des décennies 70-80 dont le récit de sa vie trépidante a été immortalisé dans le célèbre film Funkytown.

Crédit photo : Nderson Studios

Karine Clément explore présentement de nouveaux segments de marché notamment aux États-Unis pour se concentrer sur les villes de New York et Miami. Et, au printemps 2023, elle nous réserve bien des surprises en présentant sa première exposition à Montréal, restons à l’affut !

Lancement de No time for romance pour la fête de l’amour

Photographie : Jean-François Galipeau

Angie Larocque créatrice de Les Aguicheuses lance sa toute nouvelle collection, No time for romance, spécialement conçue pour la fête de l’amour, la Saint-Valentin.

Photographie : Jean-François Galipeau

Inspirée des tendances de société du 20e siècle telles que les nostalgiques années folles, l’exubérante décennie disco et, ici, on pense notamment au légendaire Studio 54 de New York, le glamour londonien, les films marquants des années 70, dont un clin d’œil à des personnages féminins comme celui d’Elvira interprété par une jeune Michelle Pfeiffer dans le légendaire film Scarface, la nouvelle collection d’Angie Larocque saura à coup sûr en charmer plus d’une…et plus d’un !

Photographie : Jean-François Galipeau

Photographie : Jean-François Galipeau

Collection de lingerie fabriquée au Québec en petite quantité à partir de tissus écoresponsables, elle épouse et met en valeur les courbes et formes féminines à souhait. Angie Larocque, créatrice de la marque montréalaise, est également la seule à offrir de la lingerie rétro pour les femmes de fortes tailles.

À propos d’Angie Larocque :

Autodidacte, elle s’intéresse au domaine de la mode avec passion, se laissant ainsi guider par ses nombreuses idées créatives. Designer de mode aux multiples talents, elle est apparue en tant que comédienne dans le film Overboard au côté de l’actrice américaine Eva Langoria, dans la série Date my dad au côté de Raquel Welch et plus récemment dans la série télévisée Une autre histoire en compagnie de Marina Orsini.

Angie Larocque est également platiniste. Elle a étudié le droit des affaires, le marketing et les communications.

Photographie : Jean-François Galipeau

Cette envoûtante collection est disponible maintenant en exclusivité sur le site web de Les Aguicheuses.

Les Aguicheuses

Crédit photographies : Jean-François Galipeau

The Glitch est de retour le 25 janvier prochain au Time Supper Club de Montréal

Myraï Lavoie, crédit photo : Philippe Manh Nguyen

Et oui, Myraï Lavoie, grand maître d’œuvre de l’événement The Glitch nous reviens le 25 janvier 2023 au Time Supper Club de Montréal en compagnie de ses partenaires de Royal Vision afin de présenter Virus_war vs. love_art.

Prometteuse soirée glamour et post apocalyptique où défilés de mode flamboyants, performances musicales variées et numéros de danse enflammés seront à l’honneur. Cette grandiose soirée se déroulera dans une ambiance hivernale froide comportant des éléments iridescents comme seule Madame Bombance, créatrice et conceptrice de décor intérieur, sait les réaliser.

Parmi les créateurs de mode invités provenant d’univers fort différents notons la présence attendue de Les Aguicheuses, de Smail Akdim qui présentera sa toute nouvelle collection couture, de Guillaum Chaigne qui proposera une collection conçue exclusivement pour cet événement spécial et enfin, le public pourra admirer les impressionnantes créations de Myraï Lavoie et d’Alexander Bergman.

Myraï Lavoie, crédit photo : Philippe Manh Nguyen

À propos de Myraï Lavoie :

Native de la Capitale-Nationale, elle a grandi à Charlesbourg. D’origine congolaise et japonaise, sa jeunesse n’est pas toujours rose. À une époque où la différence culturelle était plutôt marginale, fréquenter l’école devenait graduellement, pour elle, un cauchemar quotidien. Myraï Lavoie abandonne alors l’école et quitte le Québec pour s’envoler vers Ibiza, Las Vegas, L.A., Paris et Miami. Dans ces plus grandes villes du monde, où l’on accepte aisément la différence culturelle, elle s’y sent acceptée et chez elle.

Invitée à dîner à différents restaurants avec nul autre que Paris Hilton, Puff Daddy et des platinistes renommés tels que Loco Dice, Carl Cox et Marco Carola, elle s’initie graduellement au domaine des arts, de la mode et de la culture. Elle fréquente également un des producteurs de Coldplay et de Marilyn Manson.

Forte de ce réseau de connaissances hors du commun, on lui offre d’être responsable des sections VIP d’établissements sélects. Et, elle se rappelle candidement de dire Je ne savais pas ce que je faisais, mais ça fonctionnait : j’étais moi ! Je ne comprenais pas pourquoi j’attirais l’attention. Je me suis inventé un job comme dans un vidéo game. Sa carrière prend alors naissance.

Royal Vision

De retour dans la métropole québécoise, avec ses partenaires de Royal Vision, Myraï Lavoie se dote d’une mission d’entreprise solide qui est : d’offrir aux artistes d’ici des plates-formes exceptionnelles pour développer leur créativité.

Intéressé par The Glitch ? C’est donc un rendez-vous le 25 janvier 2023 afin d’assister à une enivrante soirée onirique mettant de l’avant les leaders de la nouvelle génération de créateurs québécois et de disc jockey d’ici.

Détails sous ce lien :

The Glitch

50 ans de carrière, ça se célèbre !

Jean-Claude Poitras, crédit photo : Éric Myre

Au début des années 80, j’étais jeune étudiante au Collège LaSalle de Montréal en design de mode et à cette époque c’était lui, Jean-Claude Poitras, notre créateur chouchou.

Crédit photo : Éric Myre

Aujourd’hui, quarante ans plus tard, de passage à Montréal, j’ai eu l’occasion de visiter la semaine dernière l’exposition multidisciplinaire consacrée à ses 50 ans de carrière intitulée Jean-Claude Poitras – Art-Couture : passerelle entre deux métiers. Et, j’ai adoré !

Initiée par Pascale Bourbeau, personnalité publique aux multiples talents, cette belle exposition, présentée à l’Espace musée Québecor,  met en lumière les styles classiques de la haute couture française dont Jean-Claude Poitras s’est notamment inspiré pour créer. Telles des œuvres d’art uniques en leur genre, ces modèles, tout en élégance, en finesse et en mouvement reflètent bien l’air du temps du créateur et son impressionnant parcours affirmé.  

Crédit photo : Éric Myre

Lors de cette touchante exposition, le visiteur pourra découvrir une quarante d’œuvres exposées toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Divisée en trois thématiques, l’exposition raconte la grande histoire de ce créateur hors normes.

Parmi les œuvres présentées, l’on retrouve de superbes peintures et broderies sur toile, de magnifiques sculptures de bustiers, des esquisses sur papiers texturés et bien sûr les modèles qui ont rendu les femmes telles qu’Andrée Lachapelle ou Collette Chicoine, ses muses, si élégantes.

Crédit photo : Éric Myre

Exposition débutée en novembre dernier, celle-ci se poursuit jusqu’au 28 février 2023. Et, elle est définitivement  à voir cet hiver !

Photographies officielles, crédit photo : Éric Myre, équipe des Affaires publiques de Québecor, 13 décembre 2023, Montréal.

La relève de la mode québécoise récompensée lors du gala mmode 2022

Jeudi 8 décembre 2022 se déroulait, à la Société des Arts Technologiques de Montréal, la seconde édition du gala mmode 2022. Cette prestigieuse soirée permettait de récompenser la relève de l’industrie québécoise de la mode et ses accomplissements.

Ce soir-là, 10 bourses de 10 000 $ chacune totalisant 100 000 $ ont été remises en prix de distinction.

Marie-Josianne Séguin fondatrice de Segsea Beachwear

Prix distinction mmode 2022

Afin de débuter cette soirée en grand, le premier prix distinction entrepreneure féminine, présenté par l’Aubainerie, a été remis à Marie-Josianne Séguin fondatrice et créatrice de la marque SegSea Beachwear.

Parce que diriger une entreprise demande de relever un défi quotidien afin de consolider travail et famille, la créatrice s’est vue remettre ce prestigieux prix.

Représentantes d’Annette Nguyen

Puis, par la suite, le prix distinction circularité, présenté par le Groupe Aldo, a été remis à Annette Nguyen présidente de la firme LE PETIT SHWAP CLUB, entreprise dont le modèle d’affaires est tout à fait innovant.

Mahrzad Lari

Mahrzad Lari cofondateur de Wide The Brand s’est vu remettre ce soir-là par le Groupe Lamour le prix distinction diversité et inclusion. Créateur de mode masculine qui met en valeur le corps des hommes de prestance.

Corinne Bourget et Kathy Marquis, animatrice de la soirée

Également lors de cette soirée, le prix distinction entrepreneurial cuir et fourrure, présenté par Écofaune Boréale, a été remis à Niki Jessup et Corinne Bourget, cofondatrices et designers d’accessoires d’Atelier Hotel Motel.

Représentante américaine d’Informa Markets Fashion

Markantoine Lynch-Boisvert

Moment fort de la soirée, Markantoine Lynch-Boisvert, directeur de création de MRKNZN s’est vu remettre par Informa Markets Fashion le prix distinction développement du marché américain, tout un honneur !

Léa Deschamps

Autre moment marquant est celui de la jeune Léa Deschamps étudiante au Campus Notre-Dame-de-Foy de Québec lorsqu’elle a reçu le prix Excellence étudiante Michèle Boulanger-Bussière, présenté par le Collège LaSalle. Ce prix a été remis pour sa remarquable performance académique, bravo !

Antoine Bolduc

Lors de cette grande soirée, le prix distinction en mode croissance cohorte 1, présenté par KPMG, a été également remis à Antoine Bolduc, président et cofondateur d’ATYPIC.

Danielle Déry et son fils

Autre prix distinction en mode croissance cohorte 2, présenté par la Banque Nationale, a été remis à Danielle Déry, présidente et cofondatrice de Perlimpinpin. Présidente qui souhaite passer le flambeau aux générations futures.

François Roberge et les membres de sa famille

Présenté par La Vie en Rose, le prix distinction coup de cœur du président a été remis à Ysaline Lannes, créatrice de 1ER MAI. François Roberge et sa famille ont été séduit par le travail réfléchi de la designer lors de son processus créatif quant à la réutilisation des matières premières dans une perspective de circularité.

Ysaline Lannes

Présenté également ce soir-là, par le magazine Clin d’œil, le prix distinction coup de cœur du public qui a été octroyé à Nicolas Bilodeau créateur chouchou de la marque NICO, bravo !

Les cofondateurs Samuel et Alexandre des montres Solios Watches se sont fait remettre, par la grappe métropolitaine de la mode, le prix distinction coup de cœur du jury, bravo !

Samuel et Alexandre ainsi que les membres du jury

L’industrie québécoise de la mode, c’est aussi ses bâtisseurs. Et, le prix distinction honorifique – implication, présenté par mmode, a été remis à M. Elliot Lifson, vice-président de Vêtements Peerless, en raison notamment de son apport important au milieu de la mode depuis près de 50 ans.

Le début de sa carrière remonte à 1973 et, comme il se plaisait à le dire avec un brin d’humour lors du gala, c’est une longévité que peu d’entrepreneurs d’ici peuvent se targuer de vivre.

Elliot Lifson

Et, qui dit soir de fête, dit aussi TAPIS ROUGE ! Jeudi soir dernier plusieurs invités se sont prêtés au jeu des caméras en défilant fièrement pour le plus grand bonheur de tous les fashionistas réunis.

L’ambiance des lieux était festive et particulièrement après la remise des prix de distinction. DL Vision Mode y était afin de capter en images ces moments de pur bonheur !

Mélodie Lavergne, Alex Surprenant de chez Fumile et Marie-Josianne Séguin

Au centre, Magalie Billardon et Mélanie Loubert, créatrices de MAMÉ

Ysaline Lannes, Atelier 1er mai

Yves Ulysse, M3 Mode Masculine et Kathy Marquis animatrice de la soirée

Bref, une mémorable soirée passée à apprécier tout le talent et le savoir-faire de cette grande relève de la mode québécoise. Bravo à tous les finalistes et récipiendaires des prix distinction du gala mmode 2022 !

Guillaum Chaigne et Catherine L’Ecuyer

Photographies, travail personnel, 8 décembre 2022, Société des Arts Technologiques – SAT, Montréal.

C’était le début d’un temps nouveau ! FRANCINE VANDELAC tricoté serré : parcours d’une vie entremaillée

Francine Vandelac, Femme de glaces, fibres naturelles et synthètiques, 2022.

Rencontrer Francine Vandelac, c’est un rendez-vous avec l’authenticité et sa passion pour la maille. Lundi 7 novembre 2022, DL Vision Mode s’est entretenue avec cette créatrice d’exception lors du lancement de l’exposition dédiée à son travail et son parcours artistique des plus impressionnants intitulée Tricoté serré : parcours d’une vie entremaillée.

Exposition qui prend l’affiche au Centre d’Art Diane Dufresne de Repentigny le 8 novembre 2022 et se poursuit jusqu’au 12 février 2023.

Afin de réaliser cette exposition d’envergure, le commissaire Philippe Denis dont le travail s’est échelonné sur une année a longuement discuté avec la créatrice concernant ses préoccupations, ses passions, ses intérêts et ce qui l’anime dans la vie. Ce qui a permis à ce dernier de concevoir une exposition valorisant tout le talent et le savoir-faire de madame Vandelac.

Séparée de façon thématique à la demande de la créatrice, cette magnifique exposition plonge le visiteur dans l’univers avant-gardiste de celle qui lors de la fin de la décennie 60 propose une vision tout à fait novatrice du travail de la maille, de ses possibilités artistiques et commerciales.

Francine Vandelac, robe de coton, 1972.

C’est-à-dire des simples foulards, mitaines, tuques et pantoufles qui, pour les plus âgés d’entre nous marquèrent notre enfance, se métamorphosaient tout à coup sous ses mains agiles en objets de prédilection. C’était le début d’un temps nouveau !

Renée Claude – C’est le début d’un temps nouveau

À gauche, Francine Vandelac, robe fibres synthétiques et lurex. Bikini et manteau de plage, coton, 1970. Veste longue, fibres synthétiques, 1969, collection Francine Vandelac.

Cette époque flamboyante qui s’amorce vers 1965 marque d’ailleurs une coupure dans le temps. De grands bouleversements sociaux, politiques, économiques et culturels viennent chambouler l’ordre établi par notamment l’arrivée de la révolution sexuelle avec l’apparition de la pilule contraceptive, celle de la révolution tranquille au Québec et celle de la révolution étudiante de mai 1968. La paix et l’amour se prônent alors librement.

Décennie 60 et section mode

Les créateurs de mode de cette époque mouvementée, au niveau international, qui attirent l’attention sont notamment Mary Quant avec l’apparition de la minijupe et de la minirobe, Pierre Cardin et sa fascination pour l’espace ainsi que les créateurs italiens Rosita & Ottavio Missoni proposant des créations aux motifs de tricot zizag innovants. Quant à Sonia Rykiel, elle est notamment connue pour ses pull-overs ajustés en maille qui épouse le corps des femmes, ce qui rend le vêtement hyper confortable.

Francine Vandelac, manteau et bonnet, laine, 1973.

Cumulant plus de 50 années d’une carrière bien remplie, Francine Vandelac affirme avec conviction que le tricot a toujours été sa passion et qu’elle ne se serait jamais vue faire autre chose. À partir de 1966, elle contribue au développement de l’entreprenariat féminin au Québec et permet à plusieurs tricoteuses et employés d’œuvrer noblement dans le domaine de la mode.

Biographie – Francine Vandelac

Francine Vandelac, cape Peace in Love, chanvre et feuille d’or, 2014. Tapisserie intitulée : terrain vague de laine et jute réalisée en 2021.

Cape de laine – Moulin à laine d’Ulverton en 2013, réédition d’un modèle de 1975, collection Francine Vandelac.

Sûre d’elle-même et déterminée, Francine Vandelac se donne alors comme leitmotiv de valoriser le territoire et le terroir québécois afin de rendre les lettres de noblesse aux fibres cultivées ici. Elle est curieuse de celles-ci, veut apprendre et réfléchit aux nombreuses possibilités qu’offrent telles ou telles matières.

À gauche, Francine Vandelac, robe de laine et lurex 1971-72

À observer les nombreux articles publiés et superbes photographies des modèles réalisés par la designer, pas surprenant que tout le Montréal Fashion de l’époque se rue vers ses créations, car ses techniques de travail procurent souplesse et confort aux vêtements et permettent ainsi de suivent les mouvements naturels du corps. Quelle évolution !

À gauche : nombreuses coupures de journaux encadrées.

Francine Vandelac, pull Erté, entre 1992-95.

Salle principale de l’exposition

À gauche, Francine Vandelac, cardigan, tunique, pantalon et manchon, laine et mohair, 1973.

Lors du parcours de cette belle exposition, le visiteur sera séduit par tous les soucis du détail, le travail manuel, la complexité et la beauté des pièces réalisées. Plusieurs modèles sont uniques en leur genre et certains sont figés dans le temps. En effet, c’est le propre de la mode de capter cet instant présent lié à une certaine époque, tandis que d’autres modèles inspirent encore aujourd’hui modernisme et intemporalité.

La fille de Francine Vandelac, Virginie, lui emprunte d’ailleurs des vêtements afin de les porter dans le cadre de projets artistiques spéciaux, ce qui leur donnent une seconde vie et permet de réactualiser ces précieux artefacts.

À gauche, robe en métal, 1968-69. À droite, robe en lurex, 1968.

Fort du talent de Francine Vandelac, les modèles présentés lors de cette fascinante exposition démontrent bien toute la modernité de l’époque. Confort et joie de vivre étaient dans l’air du temps et la créatrice engagée avait bien capté cette mouvance !

Francine Vandelac et Philippe Denis

Définitivement, une impressionnante exposition mode à voir afin de découvrir les incroyables possibilités qu’offre la maille en tant que processus créatif, afin d’apprendre l’histoire de la mode québécoise qui s’écrivait sous son art et afin de s’imprégner de cette période effervescente qui était le début d’un temps nouveau !

Centre d’Art Diane Dufresne

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, 7 novembre 2022, Centre d’Art Diane Dufresne, Repentigny.

Le temps des pharaons : remonter aux confins de l’histoire de la mode

Mercredi 26 octobre 2022 se déroulait avec fébrilité au Musée de la Civilisation de Québec le lancement médiatique de l’impressionnante exposition consacrée à l’Égypte antique intitulée : Le temps des pharaons. Exposition qui se poursuivra jusqu’au 12 mars 2023.

Conçue par MuseumsPartner en Autriche, en collaboration avec le Lockschuppen Exhibition Center en Allemagne, les musées de l’Université d’Aberdeen au Royaume-Uni et le Musée Roemer Pelizaeus en Allemagne, cette grande exposition plonge comme par magie le visiteur dans les splendeurs de l’Égypte ancienne.

Allocution de madame Regine Schulz, directrice générale du Musée d’Hildesheim en Allemagne et professeure d’égyptologie à l’Université du Munich

Celle-ci, regroupant 350 objets précieux, est divisée en huit thèmes à savoir le paysage et le climat / l’écriture / la religion et les dieux / le pharaon / les temples / les espaces privés et la vie quotidienne / les parures personnelles et finalement la vie éternelle. Lors de cette belle visite médiatique, DL Vision Mode s’est particulièrement intéressée au thème de la parure personnelle.

Thème le paysage et le climat : bateau à voile fabriqué en bois
Chat en bronze, période tardive.

Chez les Égyptiens, les chats sont de fidèles compagnons qui protègent, dans les maisons, les denrées de base comme les céréales des souris ou des rats. Le chat est vénéré et on le considère comme une créature douce et paisible.

Thème de l’écriture

L’écriture est la clé du développement d’une société. Communiquer a toujours représenté un défi de taille pour l’humanité. L’invention de l’écriture de forme hiéroglyphique et ensuite de toutes autres formes d’écriture a permis à l’être humain de communiquer pour notamment des besoins économiques, mais également pour des besoins personnels et des convictions religieuses.

Thème du pharaon : buste d’une reine entourée d’une perruque à trois volets et d’un uraeus.

Thème des temples : Maquette du petit temple d’Aton
Détail de la maquette du temple
Thème les espaces privés et la vie quotidienne : trois bouteilles en argile.

Les parures personnelles

L’histoire du costume et de la mode remonte il y a bien loin dans le temps. Dès la préhistoire, l’être humain se couvrait le corps de peaux d’animaux afin de se protéger du froid. Afin d’orner le corps, les peintres de l’art pariétal utilisent des pigments comme le charbon, l’hématite ou l’ocre pour dessiner et orner leurs corps.

En Égypte ancienne, le lin est LA fibre qui sert à fabriquer les vêtements. Par souci d’hygiène, les égyptiens l’apprécient parce qu’elle est lavable.

Tissu à franges fabriqué en lin
Pagne provenant d’une statue de Ramsès II

Lors du moyen Empire, le costume masculin porté est le shenti, pagne qui est drapé autour de la taille et maintenu par une ceinture. Comme ici, pour les pharaons, celui-ci est plissé, empesé et brodé.

Tissu à bandes, mélange de lin et laine, période grecque/romaine

Les Égyptiens appréciaient la beauté du monde qui les entoure. Les cosmétiques, la coiffure et les bijoux qu’ils portaient en témoignent et sont adoptés autant par les hommes que par les femmes.

Les Égyptiens des classes sociales supérieures portent fréquemment une large collerette tressée de pétales de couleur ou autres matières végétales. Cette collerette est symbolique et décorative à la fois et à une fonction protective qui selon la croyance émane des dieux.

À cette époque, les nombreuses fêtes et les festivals sont des occasions pour bien se parer et démontrer son élégance.

Diadème à rosettes

Lors de ces occasions spéciales, les femmes portent une couronne à rosettes fabriquée en argent. Ce matériau est précieux pour l’époque, car il faut l’importer étant donné l’absence de ce dernier en Égypte.

Colliers de perles de verre et amulette
Peigne en bois, période copte.

Tous ces événements mondains ont lieu dans des endroits tels que les complexes des temples, dans les ports de mer, sur la rive ouest du Nil ou bien sur le fleuve lui-même.

La vie éternelle est le dernier thème de l’exposition et non le moindre, car il permet de découvrir cette relation ambiguë qu’entretenaient les Égyptiens avec l’au-delà. Tracassés par la mort, ces derniers ne pouvant trouver de réponse à la fameuse question : où allons-nous ? Ils créent alors un scénario de vie après la mort inspirant de terribles dangers, mais aussi l’espoir d’une vie éternelle meilleure.

Fragment d’un visage provenant d’un cercueil

Bref, une formidable exposition à voir si vous êtes fasciné par l’Égypte ancienne et, tout comme moi, par l’histoire de la mode. Exposition qui se poursuit jusqu’au printemps 2023.

Thème de la vie éternelle : Momie de Takhar, femme de Thèbes en Haute Égypte

Photographies : travail personnel et François Berthiaume, Musée de la Civilisation, Québec, 26 octobre 2022.

FEMMES : magnifique exposition florale présentée à la Place Ste Foy

Enfin à Québec ! Après un passage remarqué à Montréal en mai dernier, c’est dans la Capitale Nationale que l’exposition florale FEMMES présentée par Fleurs de Villes prend racine et déploie ses couleurs, parfums et beauté à partir d’aujourd’hui 21 septembre jusqu’à dimanche 25 septembre 2022 afin de célébrer les femmes remarquables de notre époque.

Exposition réalisée en partenariat avec des floristes locaux, celle-ci marie avec élégance la mode à l’art floral. Cet hommage sculptural de personnalités connues a été brillamment créé à partir d’une photographie ou d’une peinture éloquente de chacune d’entre elles.

C’est ainsi que cette impressionnante exposition permet d’admirer des mannequins vêtus de fleurs fraîches personnifiant 15 célébrités marquantes telles que Céline Dion, Lady Gaga, Lise Watier, Édith Piaf, Frida Khalo, Grace Kelly, Ludmilla Chiriaeff, Björk, Nadège St-Philippe, Leyla Fernandez, Empress Wu Zetian, Viola Desmond, Iris Apfel, Jeanne Mance et Buffy Sainte-Marie.

Création florale personnifiant Lise Watier

La tournée mondiale FEMMES s’est déployée cette année dans plusieurs grandes villes du monde tel que Miami, Chicago, Toronto, Montréal, Vancouver, Edinburgh, Sydney et elle poursuivra son chemin en posant ses racines à New York en octobre prochain.

Création florale personnifiant Lady Gaga

Hier soir lors du lancement, DL Vision Mode y était et partage avec vous ses coups de cœurs du moment.

Frida Khalo est l’une des femmes peintres les plus connues et appréciées du 20e siècle. L’on se souvient d’elle pour ses autoportraits audacieux qui racontent sa vie et à la fois sa mort. Elle porte un amour sans bornes pour les fleurs. Sur plusieurs de ses autoportraits, elle porte d’ailleurs des coiffes des plus fleuries. Sa somptueuse garde-robe comptait également des tenues vibrantes et colorées à l’image de son pays le Mexique.

La princesse Grace de Monaco, Grace Kelly, est l’une des femmes les plus célèbres du cinéma hollywoodien. Elle est apparu dans 60 séries télévisées et 11 longs métrages. Elle rencontre le Prince Rainier III de Monaco lors d’une séance de photographies au Festival de Cannes et l’épouse à l’âge de 26 ans. Icône de la mode, elle est considérée en 1960 comme une des femmes les plus élégante au monde. Son destin tragique en 1982 marque l’imaginaire collectif.

Björk est une chanteuse pop qui défit les limites de son art en innovant sans cesse. Dotée d’un grand talent artistique, elle repousse les limites sonores de son style et s’inspire de diverses influences musicales pour créer dont le punk et le jazz. Elle compte plusieurs rôles au cinéma dont un caméo dans le film de Robert Altman prêt-à-porter et une intéressante vidéographie musicale.

Ludmilla Chiriaeff est née en Lettonie et a grandi à Berlin. Elle immigre au Canada en 1952 et fonde par la suite Les Grands Ballets Canadiens dont elle en est la directrice pendant de nombreuses années. Elle fonde également en 1966 l’École Supérieure de ballet du Québec. Forte de ces réalisations, elle marque définitivement le domaine de la danse au Québec dont elle en est d’ailleurs considérée comme étant la marraine.

Création florale personnifiant
Buffy Sainte Marie

À propos de Fleurs de Villes :

Tina Barkley et Karen Marshall, spécialistes du style de vie et des médias, fonde en 2015 Fleurs de Villes. Entreprise de luxe basée à Vancouver qui se consacre aux expériences florales et aux activations créées sur mesure.

Donald Larose, directeur Place Ste Foy et Karen Marshall co-fondatrice, Fleurs de Villes

Fleurs de Villes a réalisé jusqu’à présent 54 expositions florales dans 23 villes du Canada, des États-Unis, d’Angleterre et d’Australie tout en misant sur le talent et l’expérience des fleuristes locaux.

Gagnants du 1er prix pour la personnification de Grace de Monaco

Bref, exposition florale définitivement à voir si habitez la belle ville de Québec ou bien y êtes de passage bientôt !

Photographies : travail personnel et François Berthiaume, Fleurs de Villes FEMMES, Place Ste-Foy, Québec, 20 septembre 2022.

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