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Une 10e édition de Gala Bulles & Tapis Rouge riche de sens

Mercredi soir 31 août 2022, c’était soir de fête au GRAND QUAI du Port de Montréal, car avait lieu la 10e édition de Gala Bulles & Tapis Rouge au profit de l’Association pulmonaire du Québec, et quelle mémorable soirée !

Reporté à trois reprises en raison de la pandémie, c’est avec grand bonheur que l’événement Gala Bulles & Tapis Rouge célébrait, cette année, ses 10 ans de succès.

L’ambiance de joie et de fête régnait et tous les invités étaient heureux de se retrouver afin de renouer et sociabiliser à nouveau.

Pour cette édition toute spéciale, Geneviève Borne animait, en tant que présidente d’honneur, la soirée avec brio.

Cette soirée a d’ailleurs débuté par de touchants témoignages présentés sur vidéos concernant des personnes souffrant de maladies pulmonaires.

Comme cet exemple de madame Ginette Laterreur Bonneville qui est affectée par une maladie pulmonaire chronique depuis près de quinze ans et qui va beaucoup mieux aujourd’hui depuis qu’elle est suivie par le médecin spécialiste Claude Poirier.

Création d’Eliza Faulkner

Autre exemple est celle de madame France Paquet qui a été diagnostiquée d’un cancer métastatique du poumon de stade quatre. Elle est passée du stade palliatif à curatif en seulement quelques mois. Elle est maintenant en rémission et elle va mieux.

Création de Nadya Toto

Quelques-unes des personnes qui ont témoigné ont par la suite fièrement défilé. Et ces moments furent des plus émouvants parce qu’en participant au défilé, ces personnes démontraient l’amélioration de leur état de santé et leur mieux-être grâce à la recherche et l’innovation, bravo !

Cette grande soirée s’est poursuivie avec la présence de plusieurs créateurs de mode québécoise qui ont présenté leurs superbes collections. DL Vision Mode y était et s’est laissé charmer par quelques belles griffes à l’honneur.

Denis Gagnon est un grand créateur de mode québécoise et canadienne. Il est d’ailleurs l’un des plus important de sa génération.

Reconnu pour la création de ses modèles en soie aériennes d’allure spectaculaire, Gagnon étonne, charme et séduit à chaque nouvelle collection. Il y a dans son air du temps, un, je ne sais quoi dans ses créations, qui est toujours WOW comme pour cette nouvelle collection où l’on peut admirer ses magnifiques modèles plissés ultra-féminins des plus actuelles. Les jolis chapeaux de Natalia Baquero complétaient la collection à merveille.

Chantal Lévesque signe sa griffe sous le nom de SHAN et propose chaque saison de superbes collections de maillots de bain, de vêtements prêt-à-porter et balnéaires de luxe pour hommes et femmes. Lors de cette soirée grandiose, elle a présenté sa remarquable collection de PAP A/H 2022.

Les riches matières sélectionnées de lainage et de soie inspiraient élégance et raffinement.

Antoinette Di Carlo œuvre dans le domaine de la mode depuis de nombreuses années. La marque Di Carlo Couture est synonyme d’élégance et de beauté.

Ses magnifiques robes de soirées et de mariées faites sur mesure et fabriquées à la main évoquent glamour et sophistication. Le défilé présenté mercredi soir dernier était splendide, les modèles proposés inspiraient rêverie et bonheur.

Nadya Toto compte également plusieurs années d’expérience dans le domaine. Son style romantique est raffiné et très féminin.

Ses superbes robes fabriquées de tricot jacquard sont uniques en leur genre et ce n’est pas étonnant que des vedettes québécoises et de grandes stars hollywoodiennes soient charmées par son style telles qu’Angélina Jolie et Drew Barrymore.

Marie Saint Pierre est sans doute la créatrice de mode la plus connue au Québec ainsi qu’à l’international. Ses créations sont fabuleuses et dépassent largement les modes en regard du temps.

Entrer dans l’univers de la Maison Marie Saint Pierre, c’est découvrir l’ADN de la marque qui repose sur trois éléments-clés du design qui sont l’esthétisme, la technicité et le bien-être.

Le défilé présenté ce soir-là démontrait à nouveau cet ADN, cette créativité et ce savoir-faire, riche de plus de 35 années d’expérience.

Bref, une mémorable soirée passée à apprécier tout le talent, la créativité et l’innovation des designers de mode québécoise. Soirée mise au profit de l’Association pulmonaire du Québec via ce grand événement mode annuel, orchestré par le producteur et directeur artistique Hans Koechling, qui est Bulles & Tapis Rouge, Bravo !

Photographies, travail personnel, GRAND QUAI du Port de Montréal, Gala Bulles & Tapis Rouge, mercredi 31 août 2022.

La seconde soirée du Festival Mode + Design était incroyablement électrisante

Vendredi 26 août 2022 se déroulait à la Place des Festivals de Montréal la seconde soirée du Festival Mode + Design et pour l’occasion plusieurs talentueux créateurs de mode québécoise ont fait vibrer la scène du festival. Retour sur ces défilés haut en couleur, remplit de belles découvertes, d’émotions et d’incroyables performances artistiques.

La soirée a débuté avec l’intéressante présentation de Mamé. Mamé, c’est la joie de vivre et le bien-être de la vie. Pour cette charmante collection, les créatrices Magalie Billardon et Mélanie Loubert se sont inspirées des vibrantes couleurs de la grande exposition présentée au Musée des beaux-arts Montréal intitulée : l’heure mauve de Nicolas Party.

Jeune entreprise montréalaise respectueuse de l’environnement et du développement durable, l’équipe de Mamé fabrique ses modèles à la main, au crochet. Vêtements non- genrés, les styles colorés et douillets de la collection épousent toutes les formes de corps afin d’embrasser la diversité corporelle avec un grand D.

Cette soirée grandiose s’est poursuivi avec la présentation du défilé d’Atelier 1er mai. Intitulé Nature Humaine, ce défilé comportait en grande partie des vêtements fabriqués de textiles récupérés dont le denim, le corduroy, le crêpe de satin, les cotons imprimés ainsi que plusieurs tissus trouvés par la créatrice lors de ses nombreux voyages.

Ysaline Lannes s’inspire pour créer des codes vestimentaires des uniformes de travail et des codes visuels des contre-cultures. Ce qui l’amène à fabriquer des vêtements durables, de qualité qui dépassent les modes en regard du temps.

Lors de la performance présentée vendredi soir, la scénographie de la mise en scène du défilé dénonçait certaines problématiques issues de l’industrie de la mode. Celle-ci étant, après celle du pétrole, la plus polluante.

Pénélope Gromko proposait à son tour une prestation artistique intitulée : Nos désirs sont des Ordres.

Lorsque le projet a débuté, celui-ci se voulait un amalgame entre le spectacle de danse contemporaine et l’exposition d’art visuel.

Pour le festival Mode + Design, le projet a évolué afin que le costume devienne le centre de la prestation à savoir l’aspect le plus novateur du projet. Les performances artistiques présentés ce soir-là étaient à couper le souffle !

Dorsali dévoilait à son tour sa nouvelle collection intitulée : Magic Fungi. Dorsa Babaei, créatrice de la marque, s’est inspirée de la beauté, des couleurs particulières, des motifs uniques et souvent psychédéliques des champignons sauvages qui poussent dans la nature. Elle a créé des modèles non genrés fabriqués à partir entre autres de lot de tissus de lin et de soie imprimées. Modèles qui étonnent et séduisent à la fois.

Beaucoup de créativité chez Dorsali. Coup de cœur perso d’ailleurs pour cette longue blouse blanche, au tissus froissé, froncée au-devant et nouée par des boucles, modèle de toute beauté !

Plus tard en soirée, les nombreux festivaliers ont pu découvrir un univers des plus particuliers : le monde imaginaire de Cooper’s Den.

Cooper Fontaine, sa créatrice, brise une fois de plus les règles conventionnelles de la mode en innovant et propose des vêtements fabriqués à partir de matériaux insolites tels que des billes.

L’histoire de la mode se souvient notamment du créateur de mode Paco Rabanne, lors de la décennie 60, qui propose des robes fabriquées en cotte de mailles issues de matériaux inusités également, ce qui était tout à fait nouveau pour l’époque.

Les bijoux et accessoires exclusifs de Cooper’s Den sont tous fabriqués à la main. Coup de cœur perso d’ailleurs ce soir-là pour ses adorables sacs à main perlés.

Sac à main – Cooper’s Den

Fondée en 2020, durant le début de la pandémie, Cooper’s Den se définit comme une marque montréalaise qui prône l’inclusivité et le respect envers tous, de belles valeurs, bravo !

Bref, une seconde soirée passée au Festival Mode + Design remplie d’émotion, de belles surprises et surtout le sentiment d’apprécier la mode québécoise à son meilleur.

Merci beaucoup aux fondateurs du festival Mode + Design Chantal Durivage et Jean-François Daviau pour cet incroyable happening mode annuel qui en était cette année à sa 22e édition !

Crédit photos : François Berthiaume, vendredi 26 août 2022, Festival Mode + Design, Place des Festivals, Montréal.

Fabuleuse soirée de lancement du Festival Mode + Design

Jeudi 25 août 2022 débutait à Montréal le plus grand festival du genre à ciel ouvert en Amérique du Nord, le Festival Mode + Design et DL Vision Mode y était !

Lors de cette soirée grandiose, plusieurs créateurs québécois de renom ont présenté leurs superbes collections et également les festivaliers ont pu admirer le mémorable défilé de Reluxe présenté par Le Chaînon, organisme qui vient en aide aux femmes en difficultés.

Pour débuter cette soirée en grand, La Pimbêche, créatrice – designer multidisciplinaire proposait sa collection P/E22 bien dans l’air du temps où Art et Mode s’amalgament à merveille. La Pimbêche s’étant donnée comme mission de dialoguer visuellement à propos du féminisme intersectoriel. Dialogue qui inspire confiance en soi, respect, optimisme et acceptation d’autrui dans le but de contribuer à une vision libre prônant l’amour.

Forte de ce leitmotiv, cette créatrice aux multiples talents propose des vêtements œuvres d’art peintes sur le tissu, en sérigraphie et transforme ceux-ci de façon écoresponsable afin d’en créer une œuvre unique en son genre. Le denim recyclé est son médium favori et La Pimbêche travaille cette matière de façon à en réaliser un vêtement revendicateur comme de superbes vestes qui véhiculent des messages forts tels : not your angel, fierce like Frida ou bien Je suis mon propre sugar daddy, démarche artistique intéressante !

Madaleine Nelson proposait ce soir-là sa vivante et très colorée collection The Eccentric. Marque éponyme fondée en 2020 lorsque, en pleine pandémie, les masques faciaux de la créatrice font fureur, elle lance alors sa première collection P/E 2021. Adulée par plusieurs grands magazines de mode, Madaleine Nelson poursuit alors son processus créatif pour offrir cette saison The Eccentric.

Cette nouvelle collection aux pimpantes couleurs vives s’inspire de l’amour. Madaleine Nelson aspire à ce que la femme moderne porte ses modèles en toutes circonstances, que ce soit pour le travail, à la maison, pour les loisirs ou pour une sortie en ville, elle souhaite que les femmes qu’elles habillent se sentent bien dans leurs peaux afin de pouvoir profiter des activités qu’elles aiment. La charte des grandeurs des styles varie de 8 à 22 ans, ce qui permet ainsi à plusieurs types de morphologies féminines de porter des styles au goût du jour.

Autre défilé intéressant était celui des marques Dailystory et Bertrand La Ligne. Collaboratif bien réussi, Dailystory présentait ce soir-là sa collection P/E22, le tout accompagné des sympathiques sacs fabriqués notamment en satin, en tissu ou suède recyclés de Bertrand La Ligne.

Le défilé de Dailystory était remarquablement sobre, élégant et raffiné. Les styles proposés qui sont faits entre autres de bambou et de Tencel, sont épurés, confortables à porter et résolument moderne. La collection est fabriquée entièrement au Québec et la qualité ainsi que la durabilité des modèles font de cette marque sa renommée.

Difficile de passer sous silence le fascinant défilé de mode de Reluxe présenté par Le Chaînon.

Plusieurs personnalités connues ont défilé gracieusement pour l’occasion telles que Geneviève Borne, Lolitta Dandoy, IMA, Chantale Durivage, Eva Friede ainsi que Geneviève Guilbault vice-Première ministre du Québec.

Et, le grand moment de la soirée fut sans aucun doute le défilé couture présenté par Fashion Preview. Sa fondatrice, Emanuela Lolli a eu pour le festival la brillante idée d’inviter trois créateurs québécois de grands talents, dont les modèles s’inspirent librement des techniques de la haute couture parisienne, à présenter leurs nouvelles collections.

Helmer Joseph a proposé pour débuter ce défilé couture en beauté une remarquable collection débordante de créativité et de savoir-faire. Tout son univers est ludique et charmant à la fois et l’on pouvait le percevoir dans son processus créatif.

Coup de cœur perso d’ailleurs jeudi soir pour cette magnifique robe longue blanche transparente en Organza à encolure frangée et ornée de jolis personnages sortis tout droit de l’imagination du créateur.

Par la suite Widi’z Élégance a proposé une collection forte qui était des plus originales, joyeuses et féminines à la fois. Un esprit frou frou des modèles inspirait sourires et joie de vivre.

Coup de cœur perso de cette collection pour cette charmante robe de couleur fuchsia dont la complexité technique du design est impressionnante à apprécier.

Pour compléter en beauté cette grande présentation Mael Smail Akdim créateur de Smail Akdim originaire de Rabat au Maroc, dont la gentillesse est légendaire, a proposé sa nouvelle collection inspirée des beautés et des couleurs de l’Espagne intitulée Andalousia. De superbes robes longues et cocktails, bustiers, ensembles jupes et pantalons ultra-féminins à faire rêver composaient cette collection.

Coup de cœur perso notamment pour cette magnifique robe noire au corsage agrémenté d’une immense torsade en forme de fleur. Robe se terminant par une jupe longue transparente aux motifs argentés inspirants sensualité, glamour et luxure !

Bref, une grandiose soirée mode comme on les aime. Bravo Festival Mode + Design pour ces mémorables moments de bonheur !

Photographies, François Berthiaume, 25 août 2022, Festival Mode + Design, Place des Festivals, Montréal.

Il était une fois…la Terre et les Mosaïcultures Québec 2022

Hier avant-midi 23 juin 2022, au parc du Bois-de-Coulonge de Québec, se déroulait avec effervescence, malgré une météo plutôt grisonnante, l’inauguration officielle de l’exposition plus grande que nature des Mosaïcultures Québec 2022. Et, c’est sous le thème : Il était une fois…la Terre que cette magnifique et évolutive exposition extérieure en mettra plein la vue aux visiteurs attendus nombreux cet été à Québec. Exposition présentée dès aujourd’hui 24 juin et ce, jusqu’au 10 octobre 2022.

Lors de cette superbe visite, il sera possible de découvrir plus de 200 sculptures, pour la plupart inédites, réalisées avec plus de 6 millions de fleurs et de plantes regroupées sur 20 thématiques différentes qui charmeront très certainement les petits comme les grands.

Quelle fierté de présenter notre plus grande exposition ici, à Québec ! affirme Lise Cormier, directrice générale et vice-présidente des Mosaïcultures Internationales de Montréal d’où tout a commencé.

L’exposition Mosaïcultures Québec 2022 est un des projets phares de la relance touristique dans notre Capitale-Nationale affirme fièrement Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

La Ville est heureuse de recevoir un événement d’une telle envergure. Quelle belle occasion pour les touristes de partout au Québec de venir découvrir ou redécouvrir notre belle ville constate fièrement Bruno Marchand, maire de la Ville de Québec.

Cette incroyable exposition met notamment en valeur le passé historique du parc du Bois-de-Coulonge et l’incroyable richesse de la nation huronne-Wendat.

Le circuit proposé se déroule en cinq étapes et les visiteurs pourront découvrir dès leur arrivée une reproduction de la résidence du Lieutenant Gouverneur, par la suite découvrir avec émerveillement un Monde polaire et marin, les Espèces menacées, la Nation huronne-Wendat et la Ferme.

Cette grande exposition est évolutive et dans quelque temps les sculptures en forme de béluga se pareront de jolies fleurs blanches rappelant ainsi leur couleur naturelle.

Le Monde polaire et marin permet de voir des sculptures représentant le beau manchot d’Adélie qui a été observé pour une première fois en 1841 sur la terre d’Adélie, une région de l’Antarctique. Les adultes sont souvent la proie de phoques léopards. Des études et projections modélisées suggèrent aussi une possible diminution future de cette population à l’échelle circumpolaire en raison notamment des changements climatiques.

Ce qui frappe l’imaginaire lors de ce circuit est l’incroyable véracité des sculptures présentées de par leur allure bien vivante, celles-ci procurent un fascinant effet de mouvement projetant ainsi le visiteur dans un univers animal fantastique.

L’arbre de vie Wendat est un des éléments mythiques dans la mythologie de la création du monde chez les premières nations amérindiennes Hurons-Wendats. Il est important dans l’univers dit cosmogonique de ce peuple et il est souvent représenté par différents motifs qui se retrouvent par exemple sur les vêtements ou les bijoux.

Lors de cette visite, l’on remarque que certaines sculptures animales semblent avoir un regard triste, c’est qu’elles appartiennent malheureusement à la catégorie des espèces menacées.

Par exemple : le charmant koala, ce marsupial qui se nourrit uniquement d’eucalyptus. En 2022, l’Australie a classé officiellement cette espèce de la côte orientale comme étant en danger en raison notamment de la destruction de leurs habitats, des feux de brousse, de la sécheresse et les maladies. Les changements climatiques sont également un enjeu considérable menaçant la survie de l’espèce.

À propos des Mosaïcultures :

La corporation à but non lucratif Mosaïcultures Internationales de Montréal est considérée comme leader internationale en terme de Mosaïcultures. Depuis sa création, en 1999, elle a orchestré cinq compétitions internationales, 7 expositions et a réalisé plus de 100 oeuvres présentées dans une vingtaine de pays et ce, pour le plus grand bonheur de 15 millions de visiteurs qui ont été conquis, selon une étude menée, à 100%.

Il était une fois…la Terre, Mosaïcultures Québec 2022, exposition évolutive au fil des saisons définitivement à voir pour la beauté des oeuvres présentées et l’émotion qui s’en dégage !

Photographies, François Berthiaume, 23 juin 2022, Mosaïcultures Québec 2022, parc du Bois-de-Coulonge, Québec.

Imagine Monet : les couleurs et la lumière du peintre envahissent Québec cet été

Enfin à Québec ! Le 8 juin 2022, c’était jour de fête et lancement médiatique au Terminal 30 du Port de Québec de la poétique exposition immersive intitulée Imagine Monet. Présentée du 10 juin au 5 septembre 2022, cette belle exposition créée par Annabelle Mauger, Julien Baron et l’historienne de l’art Androula Michael propose de découvrir, dans l’environnement enchanteur du Vieux-Port de Québec, l’oeuvre grandiose du peintre français Claude Monet.

Forte du succès remportée à Montréal en pleine pandémie avec plus de 100 000 visiteurs, cette belle exposition réunit 200 tableaux du grand maître dont la série de peintures des Cathédrales et des Nénuphars de son jardin de Giverny.

Séparée en trois parties, cette émouvante exposition immersive plonge définitivement le visiteur dans un univers de beauté et de poésie. Cette expérience en immersion totale permet d’apprécier les coups de pinceaux, la gestuelle de l’artiste et toute l’émotion qui s’en dégage.

Claude Monet est né à Paris en 1840 et meurt à Giverny en 1926. Il peint dès l’âge de 16 ans plusieurs caricatures et fait alors la rencontre du peintre Eugène Boudin qui l’invite à peintre avec lui les beautés de dame nature. Monet fait par la suite à Paris la rencontre de peintres célèbres tels qu’Auguste Renoir, Frédéric Bazille et Alfred Sisley. Groupe qui deviendra l’essence même de l’impressionnisme dont Monet en est considéré comme le père.

Claude Monet – Biographie

La première partie de l’exposition met en évidence le peintre et l’espace dans lequel il vît soit son environnement familial, ses femmes, ses enfants, son jardin, les champs, les fleurs, l’eau, les paysages qui l’entourent et la nature au fil des saisons.

Les femmes qu’il peint sont d’ailleurs authentiques. Ce ne sont pas simplement des allégories de nymphes, de superbes déesses de beauté ou des femmes puisées du fruit de son imagination.

Non, ces femmes vivent leurs vies quotidiennes, leurs vies sociales ou intimes. Elles sont dessinées par Monet dans la nature ou lors de promenades dans leur jardin. De cette façon, l’artiste capte la lumière ambiance, la couleur et la nature dans toute sa beauté.

La seconde partie de l’exposition traite des différentes thématiques de son oeuvre telles que les meubles, les cathédrales, la Gare de Saint-Lazare et les villes.

Chaque thématique est en fait un laboratoire visuel de l’artiste qui tente ainsi de saisir la lumière changeante du jour et ce, à différents moments.

Conscient des modifications visuelles engendrées par le temps qui passe, Monet désire, telle que le ferait un photographe aujourd’hui, capter et retenir cet instant éphémère, ce moment magique, afin de partager en image cette émotion ressentie provoquée par la luminosité du jour qui est à chaque moment unique en soi.

La troisième partie de l’exposition est grandiose et se termine par la présentation du jardin de Monet à Giverny et le grand cycle des Nymphéas, ses grands décors et l’aboutissement de l’incroyable installation au Musée de l’Orangerie à Paris.

D’une sérénité absolue, le jardin du peintre offrant des milliers de nymphéas rend gloire à la nature dans toute sa beauté. Le pont japonais réunissant les deux rives procure une vue imprenable sur le jardin et le bassin d’eau qui s’y trouvent.

Giverny est en fait LE manifeste de Claude Monet. Ce tableau évoque la façon dont l’artiste conçoit la peinture soit sans ciel, ni horizon. Giverny confond le spectateur qui le regarde, car ce tableau possède une perspective rapprochée, sans repère sur l’espace environnant, ce qui a pour effet de prolonger le regard dans toutes les directions à la fois sans jamais s’arrêter d’où la notion d’abstraction de l’oeuvre. Et, si l’on s’en éloigne, celle-ci se dessine véritablement sous les yeux.

Cette exposition est remarquable pour la poésie et l’émotion qui s’en dégage. Elle est à voir afin d’apprécier l’oeuvre de Claude Monet sous un regard nouveau grâce à la magie de l’immersion totale !

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, Imagine Monet, l’exposition immersive, Terminal 30 du Port de Québec, 8 juin 2022.

Grande exposition présentée au MNBAQ intitulée : America. Entre rêves et réalités

Mercredi 8 juin 2022 se déroulait, au Musée national des beaux-arts du Québec, la conférence de presse de la fascinante exposition présentée tout l’été à Québec intitulée America. Entre rêves et réalités. Et, DL Vision Mode y était !

En exclusivité mondiale et créée spécialement pour le MNBAQ à partir de la prestigieuse collection du Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington DC, le Musée national d’art moderne de la Smithsonian Institution, cette grande exposition permettra au visiteur de découvrir une vue d’ensemble de l’art américain datant de 1914 et ce, jusqu’à de nos jours.

Regroupant 82 artistes et 96 oeuvres telles que des peintures, sculptures, oeuvres sur papier et des vidéos, cette exposition nous plonge directement dans l’univers contrasté, et effervescent de notre grand voisin du sud soit les États-Unis d’Amérique. Pays à la culture des multiples paradoxes, cette dernière constitue l’essence même de cette collection.

Cette fascinante exposition s’articule autour de sept thèmes démontrant pertinemment bien la lecture artistique qui a permis de définir et de réinventer ce fameux rêve américain.

Dès l’arrivée dans la première salle dont le thème est Rêves et Réalités, l’oeuvre de Rosalyn Drexler intitulée Chubby Checker créée en 1964, attire rapidement l’attention. Cette artiste, dramaturge, romancière et lutteuse professionnelle, visualise le célèbre chanteur afro-américain dansant le twist. Cette mise en valeur du personnage, à l’époque où le mouvement de la défense des droits civiques s’amplifie émeut et surprend.

Autre oeuvre marquante est celle d’Andy Warhol intitulée Les lèvres de Marilyn Monroe créée en 1962. Fascinée par cette icône de la mode et du cinéma, l’artiste découpe la bouche de la vedette et l’a reproduit par sérigraphie. Cette répétition du sujet révèle la connotation sexuelle de celle-ci, mais également la surabondance de la publicité bien présente dans la société de l’époque.

Malcolm Morley, peintre hyperréaliste, réalise en 1968 une oeuvre intitulée Scène de plage. Celle-ci démontre bien le rêve américain tel qu’on le connaît traduisant ici les aspirations au bonheur des classes sociales moyennes américaines de l’époque.

Le thème Paysages Imaginés nous fait découvrir la superbe oeuvre du peintre abstrait Morris Louis intitulée Point de quiétude. Celle-ci fait partie de la série Florals. Ici, l’artiste, par l’innovation technique et formelle de l’oeuvre, fait allusion de façon suggestive aux abstractions organiques des oeuvres des peintres modernistes américains de cette période.

Le thème Le corps social permet de découvrir l’impressionnante oeuvre de Nick Cave créée en 1959 et intitulée Costume sonore. Cette oeuvre dénonce l’intervention policière envers Rodney King en 1991 à Los Angeles.

Artiste de race noire, Cave sent tout de suite sa vulnérabilité. Ce costume sonore représente donc une muraille qui protège le corps contre l’accès des regards envers la race, le genre et la classe sociale. La représentation artistique liée à la fête de Pâques symbolise ici l’idée de la résurrection prochaine.

Le corps social en tant que portrait permet à travers l’art de mieux exprimer la perception qu’ont les Américains d’eux-mêmes et l’environnement dans laquelle ils évoluent.

Le thème Migrations permet d’apprécier cet art américain qui est issu des rencontres et des interactions sociales entre les différentes cultures provenant du monde entier.

L’oeuvre de Rozeal, Iona Rozeal Brown, créée en 2006 et intitulée Style libre : ne fait pas semblant, on voit clair en toi, pose un regard songé sur l’hybridité culturelle et sa manifestation envers l’identité culturelle.

Le thème de l’exposition Éloge du quotidien réfère au fait que la vie quotidienne occupe une place importante dans la vie des Américains. Et, cette démonstration représente un trait unique de l’identité nationale.

En ce sens, cette ludique oeuvre de Claes Oldenburg intitulée 7-UP et créée en 1961 est éloquente. Ici, l’artiste pose une réflexion ironique sur la commercialisation de la société américaine. Cette sculpture fabriquée de plâtre, toile et fil de fer est une réplique grossière et satirique des biens de consommation courants.

L’oeuvre de Mary Weatherford intitulée Moteur et créée en 2014 fait partie du thème Nouvelles technologies. Au cours du 20e siècle les inventions telles que la radio, le cinéma, la télévision et l’ordinateur ont transformé les États-Unis d’Amérique et ont eu une influence marquante sur le travail artistique.

Ici, Mary Weatherford s’inspire de l’ambiance des ports new-yorkais pour évoquer le motif de l’eau. Elle ajoute par la suite des néons de couleurs contrastantes afin de produire une lumière vive procurant ainsi intensité et force au dessin.

Le dernier thème de l’exposition intitulé Pluralismes est remarquable. La décennie 60, aux États-Unis, est marquée par de profonds changements sociaux et politiques. Plusieurs oeuvres artistiques dénoncent ainsi ces bouleversements.

Difficile de passer sous silence l’impressionnante oeuvre de Beverly Semmes intitulée Robe rouge et créée en 1992. L’artiste bien connue pour ses oeuvres textiles abordant des thèmes liés à la féminité et son image corporelle, exploite ici le pouvoir dit théâtral du vêtement et sa capacité à évoquer notre personnalité.

Cette robe rouge est flanquée au mur du musée tel un tableau et l’immense cascade de velours rouge vif qui s’étend au sol symbolise pour l’artiste une flaque, voir des composantes de sa vie plus intime évoquant probablement les périodes féminines.

Présentée jusqu’au 5 septembre 2022, cette impressionnante exposition nous fait revivre artistiquement tous les bouleversements sociaux et culturels qui ont marqué principalement l’histoire américaine mouvementée du siècle dernier. Exposition définitivement à voir !

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, Musée national des beaux-arts du Québec, 8 juin 2022.

Superbe présentation des finissants du Collège LaSalle sur la Promenade du Vieux-Port

Vendredi 13 mai 2022 était présenté, au Vieux-Port de Montréal lors d’une chaude soirée d’été, l’impressionnant défilé de mode intitulé Signature 2022 des finissants en design de mode du Collège LaSalle – Montréal.

Et en images, quelques moments forts de cette mémorable soirée !

Toujours beaucoup de créativité chez les étudiants du Collège LaSalle et celle-ci est encouragée, elle est souvent éclatée et audacieuse. Cette année ne fait pas exception, les modèles présentés étaient colorés, originaux, éclectiques et inspiraient jeunesse et joie de vivre.

C’est sur un parcours situé sur la Promenade du Vieux-Port que déambulaient plus d’une centaine de mannequins aller-retour, du Grand Quai jusqu’au Quai de l’Horloge.

Bravo aux finissants du Collège LaSalle, cohorte 2022, et bon début de carrière dans ce domaine rempli de défis !

Crédits photographies : Chau Wong et Thessa Thomas

Présentation grandiose des finissants de l’École de mode du Campus Notre-Dame-de-Foy

Mercredi soir, 11 mai 2022, c’était soir de fête dans la belle ville de Québec alors que se déroulait au Campus Notre-Dame-de-Foy l’impressionnante prestation des finissants de l’ÉM en design de mode, cohorte 2022. Lors de cette soirée des plus festives et remplies d’émotion, douze jeunes finissants ont proposé à un public conquis d’avance, sous forme de vidéos et de parcours inspirants, des présentations artistiques variées de leurs belles collections. Et DL Vision Mode y était.

Parmi cette inspirante relève notons le remarquable travail de Rebecca Tremblay, Stéphanie Brunelle, Justine Caron, Xavier Moreau, Justine Gosselin, Francis Carrier, Élodie Veillette, Léa Bourget-Pelletier, Josiane Gobeil, Amélia Gagnon, Sabrina Blouin-Corriveau et Myriam Patry. Les étudiants de 2ième année en commercialisation de la mode ont également contribué à la gestion des projets.

Lors de cette grande soirée, Justine Gosselin, pétillante comme pas une, présentait sa collection unisexe intitulée : Mystérieux cow-boy. Et, Justine nous parle de ce titre :

Mystérieux Cowboy est née d’une vision que j’ai eue avant de dormir. J’ai vu une jeune fille qui lave la vaisselle dans une belle vieille maison plongée dans la pénombre. Il y a une fenêtre devant elle. Par la fenêtre, elle aperçoit la silhouette d’un cowboy de dos. Ce cowboy porte une robe avec des bottes western. Elle ne comprend pas. Elle n’a jamais vu de cow-boy comme celui-ci. C’est alors qu’elle crie: « MAMAN!! IL Y A UN MYSTÉRIEUX COWBOY DANS LA COUR! »

Inspirée du farwest américain, cette jeune créatrice propose des styles modernes conçus de façon écoresponsable. Les jeans de sa collection sont recyclés et le débardeur est tricoté à la main. Passionnée par cet art, elle poursuivra d’ailleurs des études à l’École des métiers d’art de Québec. Ses matières de prédilection sont le chanvre et le coton. Elle apprécie le mélange des couleurs naturelles à celles éclatantes telles que le violet ou bien le fuchsia.

Francis Carrier présentait à son tour son intéressante collection intitulée : Le coloriste par Fever. Bien de son temps, ce jeune homme est préoccupé par les questions environnementales. C’est pourquoi, ses tenues sont fabriquées de 55% chanvre et 45% coton et elles sont teintes à la main.

Le créateur prévilégie l’aspect naturel du vêtement. Il tente d’utiliser le moins de matières premières possible afin de créer une collection entièrement écoresponsable.

Élodie Veillette présentait ce soir-là sa coquette collection intitulée : Aux petits oiseaux. Créatrice proche de dame nature, elle propose des modèles colorés destinés aux travaux manuels tels que le jardinage. Ses styles songés sont originaux et les nombreuses poches placées à des endroits stratégiques du vêtement sont pratiques et fonctionnelles.

Léa Bourget-Pelletier quant à elle proposait son inspirante collection intitulée : Mimozha. Premier coup de coeur de la soirée, cette collection aux couleurs de la lavande se veut tout en douceur, en féminité et elle est fluide à la fois. Inspirée de la divinité, être supra naturel, et du cycle lunaire, la collection de Léa procure une ambiance féérique incroyable.

Josiane Gobeil présentait la collection intitulée : Sérénité par Josiane et celle-ci est le second coup de coeur de la soirée.

Collection élégante, elle démontre un parfait équilibre entre confort du vêtement et style. Intemporelle et moderne à la fois, cette collection est remarquable tant par la recherche du design qu’elle inspire que par l’originalité qui s’en dégage, bravo !

Amélia Gagné présentait ce soir-là sa poétique collection intitulée Korallium. Inspirée par les fonds marins et les merveilles qui l’habitent telles que les nombreux coraux, plantes aquatiques et méduses, cette créatrice a choisi le satin comme matière première, a de plus utilisé le travail de perlage, de paillettes et les jeux de transparence ainsi que les superpositions afin de nous transporter, un instant, dans un univers océanique fabuleux.

Xavier Moreau quant à lui proposait sa féminine collection intitulée XM Brand. S’inspirant de la décennie 50, il voue un culte sans bornes envers Gabrielle Chanel. De ce fait, cette collection se veut classique et moderne à la fois. Ses matières de prédilections sont bien sûr le tweed et le crêpe de satin.

Sabrina Blouin-Corriveau proposait à son tour sa collection Sincérité par Kelsey Kins. Collection qui se veut décontractée, colorée et polyvalente à la fois. Porté de jour comme de soir ainsi que les fins de semaine, cette collection futée a été dessinée afin qu’elle soit hyper-confortable dans le but de procurer un maximum de confort à celle qui la porte.

Cassiopée est le titre de la collection de Justine Caron. En mythologie grecque, la reine Cassiopée est l’épouse du roi des Éthiopiens Céphée. Cette créatrice, la tête dans les nuages, s’est inspirée pour créer des impressionnantes aurores boréales, des constellations lointaines et des beaux couchés de soleil procurant ainsi émerveillement et quiétude d’esprit.

Les styles de la collection sont coupés de façon asymétrique, ce qui procure dynamisme à l’ensemble. Les tissus sont transparents, légers et le travail de perlage permet l’idée d’étoiles brillantes au firmament.

Myriam Patry dégage jeunesse et joie de vivre. Elle s’est inspirée, pour créer sa collection intitulée : Wemme, de la décennie 60. Ses matières fétiches sont le coton, la soie, le lin et la viscose, quelques pierres semi-précieuses viennent agrémenter les modèles. Les coloris choisis sont de tons chauds et naturels.

Le leit motiv de cette pimpante créatrice est basé sur un état spirituel de bien-être et de respect réciproque envers le monde qui nous entoure.

Rebecca Tremblay présentait mercredi dernier sa collection intitulée : Nhoir qui est inspirée de la flamboyante décennie 70. La jeune créatrice précise que Noir s’écrit, ici, avec un H en hommage à sa maman nommée Hélène.

Sa collection se veut un brin rockeuse et sexy à la fois tout en préservant l’aspect glamour propre aux années 70. La couleur fétiche de Rebecca est le noir et elle affectionne également le travaille de perlage qu’elle a choisi de couleur or.

La magnifique collection de Stéphanie Brunelle est le troisième coup de coeur de la soirée et elle s’intitule : L’ère de la marguerite. Une fois de plus, elle est inspirée de la décennie 70.

Cette collection se veut fantaisiste, explosive, frivole et sans-soucis à l’image de cette décennie éclatée. Les couleurs sont vivantes, riches et les styles sont fluides, vaporeux et ultra-féminins. Collection qui prône ainsi, la liberté, l’amour libre et la paix. C’était le début d’un temps nouveau !

Bref, une mémorable soirée passée avec les talentueux finissants de l’École de mode du Campus Notre-Dame-de-Foy à Québec. Bravo à toutes et tous pour ce travail acharné et ces belles réalisations !

Photographies : travail personnel et François Berthiaume.

ÉM 22, Campus Notre-Dame-de-Foy, Québec, 11 mai 2022.

Le Festival Mode + Design 2022 célébrera la Diversité, la Créativité et l’Originalité

Belle nouvelle ! Le Festival Mode + Design est de retour en force cette année pour une 22e édition et se déroulera du 25 au 28 août 2022 à la Place des Festivals au centre-ville de Montréal.

Pour cette grande occasion, la mode, la musique, l’art, le design et la danse seront mis à l’honneur. Forte de son succès au cours des dernières années, la zone mode pop-up permettra à des milliers de personnes de découvrir une quarantaine d’entreprises lifestyle locales et des designers québécois de grands talents. Plusieurs défilés de mode seront présentés tout au long du festival et permettront aux nombreux festivaliers d’admirer les nouvelles collections des créateurs d’ici.

Les espaces chill, où il sera possible de se sustenter tout en prenant un verre et manger via les foodtrucks, feront le bonheur des visiteurs et ce, dans une ambiance des plus décontractées. Le FMD dévoilera également, durant l’été, des performances artistiques gratuites conçues par des artistes émergents de l’année.

Et le Festival Mode + Design, c’est surtout l’occasion rêvée d’enfiler ses tenues les plus extravagantes afin de mettre en mode #DRESSTOEXPRESS et de partager un agréable moment en famille ou entre amis tout en découvrant de nouveaux créateurs de mode, artistes, artisans et marques d’ici.

En plus de la programmation alliant la ​​musique, l’art, le design et la danse, le Festival Mode + Design, c’est l’occasion de retrouver de faire découvrir un grand nombre de marques locales au montréalais et aux touristes réunis ensemble, en plein air, en mode festif. Un rendez-vous incontournable et l’occasion unique de rencontrer en personne de nombreux créatifs et leur travail qui sont la couleur de notre environnement.»

– Jean-François Daviau, Fondateur du Festival Mode + Design

Lors de ce grand happening montréalais, plus d’une quarantaine de marques lifestyle et de créateurs québécois seront sur place afin d’offrir une expérience client de magasinage à ciel ouvert, des collections exclusives et de nombreuses promotions lors de cette prometteuse édition. Ce festival célébrera donc durant ces quatre journées de fête estivale la Diversité, la Créativité et l’Originalité.

Parmi ces marques, notons la présence de :

Hoaka Swimwear, marque de maillot de bain fondée en 2016 dont sa créatrice, l’influenceuse mode Elizabeth Rioux a pour mission de faire croître sa marque dans les nouvelles réalités sociales et environnementales de l’air du temps.

FJ Watches a été fondé par Frédérick Robichaud participant de la populaire émission de télévision Occupation Double. Il propose des montres et accessoires pour tous les goûts dont le style se démarque par son originalité, son aspect minimaliste et son caractère unique en son genre.

La marque Tamelo rend hommage aux icônes de la culture populaire issues des années 1970 à nos jours. Tintées d’une touche d’humour et de désinvolture, les créations de Tamélo font sourire et insufflent bonne humeur et joie de vivre.

Bkind est une marque de produits corporels véganes de grande qualité fabriqués à partir d’ingrédients naturels respectant l’environnement. Le but étant de promouvoir le pouvoir bénéfique des plantes sur notre corps.

Les festivaliers pourront, en se baladant à travers la zone pop-up shops, découvrir des produits modes de marques locales de qualité pour tous les styles et goûts tels que :

Créations Fervido, Twenty Compass, Atelier SYP, SarahBijoux, FDG Design, Pixie Woo, Kraywoods, Bertrand LaLigne, Daily Story, Alter Sole, Bromance, Ken & Jame, Tipou Bébé, Truand Truand, Little Yogi, Oycee, Valérie C Design, La Pimbêche, Out of The, Coast 95, Toulousely, Alowa Apparel, Balance Activewear, Marc Alexandrin x Dorsali, Lachapelle Atelier, Mamé, LilUnderwear, Another Land Nearby, Selv Rituel, La Natura Casa, Moonday, Mathilde Poterie, Les fleurs séchées et plusieurs autres.

Le Festival Mode + Design est le plus grand happening de ce type à ciel ouvert en Amérique du Nord et comptait en 2019, avant la pandémie, plus de 550 000 festivaliers. Encore cette année, ce sera jours de fête à Montréal durant ce grand happening urbain. C’est donc un rendez-vous du 25 au 28 août prochain afin de célébrer la mode et le design d’ici !

Impressionnant Défilé CML présenté au Musée national des beaux-arts du Québec

Le défilé organisé par le CML était grandiose. Les 25 et 26 mars 2022, vingt designers québécois provenant des villes de Montréal, Québec et autres régions présentaient au Musée national des beaux-arts de Québec leur belle collection.

Vendredi 25 mars, DL Vision Mode y était et partage avec enthousiasme quelques coups de cœur de cette mémorable soirée.

Création de Dorsa Bebei

La présentation de Dorsali retenait l’attention. Dorsa Babei, créatrice de cette marque montréalaise éthique, est née en Iran et s’imprègne de la culture indienne lors de sa jeunesse. Elle étudie à la prestigieuse école d’ESMOD à Dubaï et y travaille pendant 7 ans. Elle s’installe à Montréal par la suite où elle y œuvre depuis.

Ses sources d’inspiration sont multiculturelles et ses créations dépassent les modes en regard du temps. Ses tissus de prédilection sont le lin, la soie et le coton. Les coupes de ses vêtements sont ergonomiques et réfléchies. Dorsa Babei embrasse le mouvement slow fashion avec conviction. Utiliser, réutiliser et revendre sont au cœur de ses valeurs afin de contribuer à l’effort de développement durable de notre planète.

Autre présentation digne de mention et bien dans l’air du temps était celle de la jeune créatrice Roselyn McCormick. Âgée de 21 ans, elle fonde, en 2018, Roselyn Clothing.

Bricoleuse comme pas une, elle créée ses modèles à partir de retailles de tissus, de pièces de literie qu’elle trouve dans les friperies et s’efforce d’atteindre le low waiste afin de contribuer à sa façon au mouvement écoresponsable.

Ses créations sont fabriquées entièrement à la main à Montréal et l’influence de son style patchwork et mosaïque nous rappelle aisément le style vestimentaire de la décennie 70. Sa relecture de cette période éclatée est actuelle, jeune, ludique et bien affirmée.

Étudier en design de mode est le rêve de plusieurs. À Québec, une formation collégiale au privé est offerte au Campus Notre-Dame-de-Foy de Cap-Rouge. Il était difficile lors de cette soirée de passer sous silence le remarquable défilé des étudiants en design de mode de cette institution.

Toujours beaucoup de créativité chez les étudiants et celle-ci est encouragée durant la formation afin d’explorer et de développer ses talents et compétences. La présentation de cette cohorte ne faisait pas exception. La créativité réfléchie des étudiants laissait d’ailleurs place à l’intéressante possibilité de commercialiser quelques modèles.

La seconde partie de la soirée permettait de découvrir l’univers lumineux, fleuri et coloré d’Antoine Saint-Laurent. Univers qui reflète à merveille la bonne humeur et la joie de vivre. Artiste peintre, Saint-Laurent s’intéresse d’abord à la photographie, au cinéma au dessin puis naturellement se dirige vers la peinture. Ses sources d’inspiration sont nombreuses, en fait, tout l’inspire que ce soit une forme vue sur la rue ou bien une couleur en particulier.

Habitué des friperies, Antoine Saint-Laurent trouve aisément LA pièce de vêtement à peindre. Tissu intéressant, coupe particulière, détail inusité se transformeront sous ses mains en un modèle unique en son genre. Le designer est né un jour de chaleur torride, sa saison préférée est l’été et comme il se plaît à le dire, ce n’est probablement pas un hasard.

Autre remarquable collection était celle de Phœbe Knox-Favreau. Habitant la région de Montréal, elle est fraîchement diplômée de la cohorte du Collège LaSalle de 2021.

Bourrée de talent et de créativité, elle proposait, lors de cette grande soirée mode, sa nouvelle collection à l’éclectique songée intitulée : An Empirical Fantasy.

Bien sûr le défilé de la créatrice montréalaise d’origine italienne Nadya Toto était remarquable. Elle est la reine du riche motif jacquard qui est tricoté à même le tissu, ce qui rend ses modèles si magnifiques. Forte de plus de 30 ans de métier, elle propose des vêtements qui subliment le corps féminin. Ils sont confortables et raffinés.

Plusieurs célébrités portent fièrement ses créations, ici comme ailleurs, on n’a qu’à penser à Joannie Rochette, Angelina Jolie ou Drew Barrymore.

La présentation de Géraldine Faure était fort sympathique, car elle était vivante, colorée et festive. Diplômée du Collège LaSalle à Montréal, elle poursuit présentement des études à l’ESG UQAM en design de mode. Cette talentueuse créatrice de mode possède un sens de l’humour étonnant et son sourire est contagieux.

Cette soirée comme on les aime était remplie d’émotions et de belles découvertes, bravo à toute l’équipe du défilé CML pour une telle présentation !

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, Défilé CML, Musée national des beaux-arts de Québec, 25 mars 2022.

Source recherche biographique :

La Maison Simons, blog, section en vedette, Antoine Saint-Laurent sous toutes ses couleurs, 22 mars 2022.