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Angie Larocque rend un vibrant hommage à la Gaspésie

Angie Larocque participera à la grande soirée bénéfice Cashmere Collection 2025

Angie Laroque participera dans quelques jours soit le 16 septembre prochain, à la grande soirée bénéfice, La Collection Cashemere 2025, organisée contre le cancer, au Evergreen Brick Works de Toronto.

Placé sous le thème de la « Tapisserie du Nord » afin de célébrer la diversité des régions et des cultures canadiennes au profit de la lutte contre le cancer du sein, ce défilé de mode grandiose permettra à 16 designers de mode émergents et établis au Canada dont Angie Laroque, de présenter une spectaculaire création haute couture réalisée à partir de papier hygiénique Cashmere.

Cœur de Mousse

Cœur de Mousse est le titre de la création que présentera Angie Larocque ce soir-là afin de rendre hommage à ses racines, aux nombreux rochers balayés par le vent de sa Gaspésie natale, de la mer qui l’a bercée, et aux créatures mythiques qu’elle recèle.

Cœur de Mousse évoque ainsi une femme issue des profonds abysses, mi-sirène, mi-corail, portant un coquillage sacré sur son cœur.

À partir de 21 h HNE, le soir même du défilé de mode, le public sera invité à voter pour sa création favorite sur www.cashmerecollection.ca et pour chaque vote reçu, la marque de papier hygiénique Cashemere versera 1 $ à ses partenaires caritatifs, la Société canadienne du cancer et la Fondation du cancer du sein du Québec jusqu’à concurrence de 100 000 $, contribuant ainsi à sauver des vies et améliorer les soins des personnes atteintes de cette maladie.

Une nouvelle collection empreinte de pureté, de simplicité et d’ancrage

Dans le même ordre d’idées, après trois semaines d’errance paisible sur sa terre natale, bercée par les vagues, Angie Larocque, native de St-Jogues, près de Pasbébiac, s’est recentrée autour de l’essentiel. Inspirée par cette zénitude et cette beauté naturelle brute, elle a créé les prémices de cette nouvelle collection.

Sa prochaine proposition couture d’auteure sera une offrande à SA Gaspésie natale : un souffle pur, salé et minéral. Un vibrant hommage à ce territoire sacré qui l’habite et nourrit son ADN créatif. Plus qu’une exploration esthétique, cette nouvelle collection se nourrit aussi d’une inspiration profondément personnelle. Angie dédie ainsi cette démarche créative à la mémoire de sa tante, Lucie Larocque, chanteuse également disparue des suites d’un cancer. Comme une sirène perdue dans l’océan, sa voix et sa lumière continuent d’inspirer la créatrice mode de grands talents.

Angie Larocque – Chapeau Jeff Thériault

Relations de presse : Felipe del Pozo.

Photographies : Natacha Larocque.

Girl Crush ouvre sa première boutique au Québec et choisie Place Ste-Foy

Hier c’était soir de fête à Place Ste-Foy, car se déroulait sur invitation la préouverture de la toute première boutique officielle au Québec de Girl Crush.

Marque de vêtements locale et durable, Girl Crush franchit, en ce 4 septembre 2025, un grand pas dans son histoire avec l’ouverture de cette nouvelle boutique qui marque également le 5e anniversaire de la marque.

Fondée par Lucie Rhéaume et Cindy Cournoyer, et suivie par une grande communauté virtuelle via les réseaux sociaux, Girl Crush célèbre, à travers ses créations originales, la diversité, la joie de vivre et les simples moments du quotidien tout en rapprochant cette communauté engagée et passionnée.

Depuis 2020, Girl Crush se distingue dans l’univers de la mode québécoise par des vêtements exclusifs, confortables qui inspirent la jeunesse et captent l’air du temps. Conçues à Montréal et offertes dans un large éventail de tailles allant du XXS au 3XL, et bravo, les collections mettent en valeur une vision authentique, durable et inclusive de la mode célébrant ainsi des moments de vie qui se doivent d’être encapsulés.

« L’arrivée de Girl Crush à Place Ste-Foy, première boutique de l’enseigne au Québec, renforce notre positionnement fashion et notre offre d’enseignes exclusives. Nous sommes fiers d’accueillir cette marque portée par des entrepreneures québécoises, qui cible une clientèle dynamique et apporte une nouvelle dimension à notre mix retail », affirme Donald Larose, vice-président, région de Québec chez JLL.

À propos de Girl Crush

Trois ans après la création de l’entreprise, en 2023, les cofondatrices bénéficient d’une belle offre de la dragonne Isabèle Chevalier de la populaire émission Dans l’œil du Dragon, de 200 000 $ pour 10% de l’entreprise.

Girl Crush se donne pour mission de créer des vêtements inspirants, durables et accessibles pour toutes les silhouettes. Aujourd’hui, entourées d’une formidable équipe engagée et stimulée par une communauté comptant des milliers d’abonnés fidèles à la marque, les fondatrices poursuivent leur rêve de faire rayonner la beauté simple des petits et grands moments de la vie, à travers la mode et les valeurs de partage et d’inclusivité chers à l’image de marque.

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, 3 septembre 2025, Boutique Girl Crush, Place Ste-Foy, Québec.

Au centre, Lucie Rhéaume

25e anniversaire du M.A.D. Festival célébré en grand lors de la soirée d’ouverture

Le M.A.D. Festival célébrait cette année son 25e anniversaire et la soirée d’ouverture du 21 août 2025 était plus que mémorable. Lors de cette grande soirée Mode, Art et Divertissement, neuf défilés de mode ont été présentés. Et, c’est ainsi que Mlle Geri, Melissa Wright Katongola, FORASTERO, Eve Gravel, Helmer Joseph, From Us to You, Alliez Studios, Maison Desneiges et Guillaum Chaigne ont fait de cette grande soirée mode un succès.

BLOOM par Mlle Geri

Le défilé de mode présenté hier soir par Gérardine Jeune, designer de la marque, était magnifique et les modèles proposés mettaient bien en valeur les courbes et le corps féminin des femmes habillant une taille +. Et, je salue ce savoir-faire !

Gérardine Jeune

BlOOM par Helmer Joseph

Lors de ce défilé de mode, Helmer Joseph a présenté quelques superbes modèles destinés à la femme habillant une taille + et tous ces modèles étaient d’une classe et d’un chic fou. Certains d’entre eux se voulaient d’ailleurs un hommage aux racines culturelles de son pays d’origine Haïti.

A Tribute to Madness par Melissa Wright Katongola

Ce défilé de mode était remarquable. Les riches motifs, les couleurs vives et le travail minutieux de l’ensemble de la collection procuraient beauté à cette démesure émotionnelle qu’est la bipolarité. Melissa Wright Katongola rendait ainsi hommage à sa maman qui est atteinte de cette maladie.

Angeles Caidos par FORASTERO

Angeles Caidos, qui signifie anges déchus, était le titre du défilé de mode peu banal que présentait Julian Saenz designer de FORASTERO. À travers cette collection, les matières utilisées racontent l’exil. Les couleurs célèbrent les racines argentines du créateur et les formes des silhouettes incarnent la liberté retrouvée.

Julian Saenz

Eve Gravel

J’aime beaucoup le travail d’Eve Gravel, j’aime les imprimés qu’elle choisie et les modèles qu’elle proposent offrant féminité, classicisme et modernité à la fois. Lors du festival, la présentation de sa nouvelle collection ne faisait pas exception et j’ai une fois de plus adoré !

Eve Gravel

HELMER par Helmer Joseph

Si Helmer Joseph n’existait pas, il faudrait l’inventer. Et, les modèles présentés lors du festival étaient comme toujours tous magnifiques autant par la beauté des tissus choisis que par la coupe et l’élégance du vêtement, bravo du grand HELMER Art & Mode !

Helmer Joseph

From Us to You par Patrik et Jordan Laine

Ce défilé intitulé From Us to You issu d’une collaboration entre le MAD Collectif et les cofondateurs Patrik Laine et son épouse Jordan Laine de cet organisme, était le moment fort de cette grande soirée célébrant le 25e anniversaire du festival.

Collaboration qui réunissait pour l’occasion la communauté sportive et plusieurs designers locaux afin de présenter un défilé de mode grandiose.

Patrick et Jordan Laine

ALLIEZ STUDIOS par Étienne Lévi

Toujours beaucoup de créativité chez Étienne Lévi designer d’Alliez Studios et ce défilé de mode performance, présentant sa nouvelle collection 2025, ne faisait pas exception.

Celle-ci se veut d’ailleurs une critique du masculinisme contemporain et elle s’articule autour d’une esthétique assumée, sensuelle et inclusive. Les modèles présentés reflétaient d’ailleurs bien ce concept !

Étienne Lévi

Féminité fragile par Maison Desneiges

Le défilé de mode présenté par Gabrielle Sophia Dubé talentueuse designer de la Maison Desneiges, intitulé Féminité Fragile était lourd de sens, car il traitait d’un sujet triste et délicat à la fois le féminicide.

Or, après avoir admiré les créations ludiques et ultra féminines de cette belle collection, ce défilé se termine par une incroyable performance de danse chorégraphiée où l’on y raconte l’histoire bouleversante d’un amour toxique. Bravo pour ce courage artistique !

Guillaum Chaigne

Afin de clôturer la première soirée du festival en grand, Guillaum Chaigne a présenté sa collection A/H 2025-26 empreinte d’authenticité et de retour aux sources.

À travers cette intéressante collection, Chaigne propose des silhouettes amplifiées aux tissus effilochés et aux coutures usées empreintes d’émotion. J’aime toujours d’ailleurs les robes qu’il crée. Et, c’est ainsi que la signature minimaliste et passionnelle du designer autodidacte renaît en force !

Guillaum Chaigne

Bref, cette soirée d’ouverture du M.A.D. Festival était grandiose et nous a permis d’admirer le travail des nombreux designers de mode d’ici possédant définitivement grande créativité et savoir-faire.

Photographies, François Berthiaume, M.A.D. Festival, Place des Festivals, Montréal, 21 août 2025.

Album photos – François Berthiaume

Le style vestimentaire de Sara Camposarcone qui fait du bruit…et du bien !

Dans le cadre de la Série Rencontres du MAD Pro lors du M.A.D. Festival, la conférence animée le 19 août 2025, par Lollita Dandoy, journaliste mode, était savoureuse, car son invitée Sara Camposarcone, créatrice de contenu digital, nous a livré des moments de sa carrière fort intéressants et surtout elle nous a transportée dans un univers de folie bien songé et personnel.

Celle qui compte, via notamment le réseau social, Instagram plus de 490 K abonnés, nous apprenait hier qu’elle a eu beaucoup d’appui de son entourage dès ses débuts et que définitivement ce support moral a fait la différence.

Ontarienne, d’origine italienne et âgée de 29 ans, elle étudie pour travailler par la suite en mise en marché de la mode. Se vêtir à l’époque prenait la forme d’expérimentation bien personnelle où son sens de l’humour était présent. De 2016 à 2021, une réelle transformation de son image mode s’est alors amorcée et son style vestimentaire devient alors très personnalisé.

Ce style est éclectique et Sara Camposarcone est bien souvent nostalgique des modes du passé. Les marques qu’elle représente en termes promotionnelles sont autant issues de designers émergents que de modèles vintages. Elle porte également des modèles surcyclés.

En tant que professionnelle du milieu, elle prend bien le temps d’expliquer ce qu’elle porte afin de représenter la marque adéquatement, telle une recette mode.

Voyager lors des différentes fashion weeks comme à Milan, Londres ou bien Paris signifie également transporter pas moins de trois valises afin d’être en adéquation avec son image de marque et de faire sensation.

Le maquillage fait également parti de cette image corporelle et elle peut y mettre facilement 1 heure pour le réaliser, elle se qualifie d’ailleurs elle-même de cartoon ambulante.

Bref, des moments de joie et de découvertes incroyables passées en compagnie de celle pour qui le style n’a aucune limite : Sara Camposarcone !

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, 19 août 2025, MAD Pro, Édifice Wilder – Espace Danse, Montréal.

Christelle Kocher directrice artistique chez LEMARIÉ – CHANEL se raconte au M.A.D. Festival

Dans le cadre du 25e anniversaire du M.A.D. Festival se déroulait, mardi 19 août 2025, une fascinante rencontre animée par Stéphane Leduc, journaliste mode bien connu et Christelle Kocher, directrice artistique de la Maison d’arts LEMARIÉ – CHANEL et fondatrice de KOCHÉ intitulée Christelle Kocher : dans les coulisses de la haute couture.

La Maison d’art LEMARIÉ se spécialise depuis longtemps dans l’art de la plumasserie, l’art de la confection de fleurs en tissu, du travail de plissage et de l’ennoblissement textile. Christelle Kocher façonne aujourd’hui de façon incroyable l’avenir de cet artisanat d’exception en réinterprétant les longues traditions de la haute couture parisienne, entre culture du savoir-faire traditionnel et modernité.

Fondée en 1880, cette maison d’exception a collaboré avec les plus grands couturiers de la mode française tels que Dior, Balenciaga et Yves Saint-Laurent, puis elle collabore avec la maison CHANEL depuis les années 60 afin de fabriquer le célèbre camélia ; fleur préférée de Gabrielle Chanel. Par la suite, s’ajoute l’Atelier Lognon qui se consacre au travail du plissage.

Être directrice artistique chez LEMARIÉ

Christelle Kocher, qui est diplômée du Central Saint Martins College of Art à Londres, nous raconte qu’elle a été approchée par Karl Lagerfeld pour occuper ce poste. Elle a toujours apprécié l’artisanat, la coupe à plat et la technique du moulage. Or, ce poste était en parfaite adéquation avec ses goûts professionnels.

Préserver les héritages de la maison tout en insufflant un vent de modernité s’avère le leitmotiv de cette directrice artistique visionnaire. D’ailleurs, lors de son entrée à la Maison LEMARIÉ, celle-ci a contribué à amorcer une cure de rajeunissement de l’image de la Maison.

Christelle Kocher nous explique également que ce travail demande d’être passionné et qu’il faut aimer besogner fort. C’est de plus, pour son équipe, un métier méticuleux qui demande beaucoup de patience et de dextérité. D’ailleurs, dialoguer avec celle-ci régulièrement est une des clés du succès.

Les thèmes de la Maison CHANEL

Lors de cette discussion, Christelle Kocher nous précise l’importance de les exploiter. Par exemple, une des sources d’inspiration chère à Gabrielle Chanel était le blé. Ces images nous montrent d’ailleurs les détails au bas du vêtement et de la manche fabriqués à partir de cette graminée. Le travail de minutie, de menus détails et le respect de la tradition artisanale, tout en allant vers la modernité, représentent un défit de tous les jours.

Ce savoir-faire haute couture, ce travail manuel artistique considérable procurent une valeur ajoutée au vêtement précise Christelle Kocher, et c’est ce qui rend la haute couture si unique au monde et si dispendieuse.

Le camélia : fleur fétiche de Gabrielle Chanel

Lors de son arrivée en poste, ce célèbre camélia se devait d’être revu et corrigé au goût du jour. Afin de pouvoir réaliser le travail de fabrication de cette fleur fétiche, cinq années de formation sont requises avant de pouvoir accéder à la confection de ce célèbre camélia.

La protection des animaux avant tout

La Maison LEMARIÉ – CHANEL se fait un devoir de protéger les animaux et se soucie du développement durable. En ce sens, les plumes d’autruches d’élevage sont ramassées à la mue de l’oiseau. Le client peut également connaître et retracer la source de l’approvisionnement, ce qui fait de ce produit de luxe un gage de qualité et de la maison de couture une image de marque reconnue.

KOCHÉ

Lancée en 2015 à Paris, cette marque de vêtements créée par Christelle Kocher allie confort et savoir-faire artisanal élevé. Critères de sélection qui définissent l’ADN de la marque. Créatrice engagée, Christelle Kocher milite pour des valeurs d’ouverture dans le domaine de la mode telles que la diversité, l’inclusion des genres, des morphologies, des origines sociales, culturelles et géographiques.

Bref, une enrichissante rencontre qui nous a permis de découvrir ces métiers d’exception propre à la haute couture parisienne et de connaître une personne passionnée par son travail, authentique et visionnaire : Christelle Kocher.

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, 19 août 2025, ÉDIFICE WILDER – Espace Danse, Montréal.

L’art de rayonner en ligne

Dans le cadre du M.A.D. PRO présenté lors du M.A.D. Festival, mardi 19 août 2025, se déroulait un intéressant panel de discussion animé par Lucie Rhéaume, cofondatrice de Girl Crush, intitulé rayonner en ligne : stratégies pour faire des réseaux sociaux un levier de croissance.

En compagnie de ses invitées, Laurence Bédard, fondatrice de Twenty Compass comptant + de 68 K via Instagram, Jessika Desnommée, fondatrice de Popunderwear comptant + de 197 K via ce même réseau social et Rose-Virginie Ladouceur, fondatrice de Self care by Bloom comptant + de 38 K, Lucie Rhéaume nous a permis de découvrir les meilleures pratiques afin de performer sur les réseaux sociaux et déployer des stratégies d’affaires gagnantes.

Toutes s’entendent pour débuter, sur l’importance de bâtir une solide communauté sociale sur les différents réseaux sociaux, puis vient l’étape de développer sa stratégie de marque. Raconter son quotidien, une histoire, plaît également beaucoup à cette communauté, car cette approche permet de créer un solide lien de confiance.

Et puis, à quoi peut ressembler une stratégie de croissance gagnante ?

Une des clés du succès est l’application de la théorie des 7 points de contact à savoir le principe simple qui veut qu’un client potentiel doive interagir avec la marque au moins 7 fois avant d’être convaincu d’acheter le produit. De ce fait, il est important d’être constamment présent, d’organiser des événements spéciaux, de s’assurer que le consommateur aura cette appartenance à la marque.

Quelles sont selon vous les meilleures stratégies de vente ?

De nos jours, définitivement la vente en ligne est un impératif, mais aussi vendre son produit de façon physique, comme dans un showroom par exemple, car il n’est pas toujours facile de contrôler tous les détaillants.

Vendre, c’est aussi le fait de créer un scénario, de raconter une histoire sur un réseau social tel que TikTok. Poser des questions plaît beaucoup aux clients afin qu’ils puissent interagir. Jessica Desnommée, fondatrice de Popunderwear, pose par exemple la question suivante, êtes-vous de type animal ? Si la réponse est oui, le client sera intéressé par une fine lingerie à motifs animaliers.

La vente via le magasin éphémère ou bien dans les grands hôtels est aussi une bonne stratégie d’affaires. Les clients aiment également recevoir des cadeaux, des produits gratuits comme des masques pour les yeux. Plus un client est satisfait, plus il recommandera de nouveaux clients.

Ce même client aime également accumuler des points en échange de produits. Les panélistes mentionnent aussi l’importance d’offrir des produits complémentaires. Le client est également soucieux de l’emballage du produit. En ce sens, le fait d’écrire un mot gentil, indiquer aussi une attention spéciale sur le paquet procure l’impression que celui-ci est unique pour la marque et cette stratégie contribue à le fidéliser.      

Autre approche gagnante consiste à faire témoigner le client satisfait en direct via le réseau social, dans le but de le faire parler de son expérience client et de sa satisfaction envers le produit.

Et, comment entretenir sa communauté afin qu’elle nous soit fidèle ?

Le fait d’être soi-même, authentique et constant. Détecter les erreurs et les rectifier. Communiquer avec sa communauté en direct régulièrement. Raconter l’histoire de sa marque pour que ce client puisse bien s’identifier à celle-ci. Prendre le temps de répondre aux commentaires de chacun permet via par exemple Instagram d’offrir une interaction. Le sondage d’opinion permet aussi de prendre le pouls de notre communauté s’entendent pour dire toutes les panélistes.      

Être en affaires pour vous signifie ?

Ne pas être timide, être fonceur et de plus être passionné, donc si vous y croyez DO IT !

Le mentorat aide également grandement tel que celui offert par mmode, et ce, par le biais du programme intitulé En mode croissance, nous confie Laurence Bédard.

Un plan d’affaires gagnant est primordial afin de définir sa mission et ses objectifs. L’outil de chat GPT est dans ce cas conseillé, indique Rose-Virginie.

Bref, un panel de discussion fort enrichissant qui a permis d’en apprendre davantage sur ces nouvelles formes de promotion impliquant le talent de bâtir une solide communauté en ligne, bravo !

Photographies, travail personnel, DL Vision Mode, ÉDIFICE WILDER – Espace Danse, Montréal, 19 août 2025.

DÈS L’AUBE : la Biennale internationale du lin de Portneuf a pour thème la lumière

Dimanche 15 juin 2025 se déroulait à Deschambault-Grondines le Vernissage de la Biennale internationale du lin de Portneuf intitulée DÈS L’AUBE, regroupant le travail d’artistes locaux et internationaux. De plus, 14 artistes de la relève présentent leurs créations qui ont pour thème L’ORIGINE DES OMBRES. Et, quelle magnifique biennale j’ai visitée !

Allocution de Laurie Béland, directrice générale de la Biennale internationale du lin de Portneuf.

Cette 11e édition se tiendra jusqu’au 5 octobre 2025. Elle est placée sous le thème de la LUMIÈRE, facteur déterminant pour tout ce qui vit, que ce soit les animaux ou bien les végétaux, et ce, partout sur la planète.

Allocution de Dominique Roy, présidente du Conseil d’Administration.

Pour nous, êtres humains, les activités quotidiennes se déroulent généralement en fonction des différents moments de la journée. Ici, l’aube constitue la première étape de notre journée. Lors de cette période, le ciel commence tranquillement à s’éclaircir juste avant que le soleil n’apparaisse. C’est cet instant magique que l’on associe par analogie à tous les commencements.

Allocution de Bernard Gaudreau, préfet de la MRC de Portneuf.

Les artistes invités à créer une œuvre pour cette biennale abordent ce thème de façon fort variée et les sujets de naissance et de renouveau sont au cœur de leurs créations.

À travers ces œuvres fortes, on découvre l’instant où la nuit prend fin afin de faire place à la lueur du jour, au chant des oiseaux et à l’éclosion des fleurs. Ce retour du cycle de la lumière du jour est aussi évocateur d’espoirs, soit le fait de voir disparaître nos peurs nocturnes au profit de voir réapparaître les couleurs sous un jour nouveau.

Le lin, cette fibre noble, est au centre de cette trame créative, qu’il soit utilisé comme matière de création ou bien qu’il guide les artistes en tant que source d’inspiration.

DÈS L’AUBE : des artistes aux univers bien différents

Pour Yentele, artiste française, la rose du matin est porteuse de vie. Comme des gouttes d’eau qui se déposent sur tous les objets qui se trouvent dans le paysage. L’artiste applique alors l’aquarelle en fines couches translucides sur le lin ancien. La toile se teinte ainsi de nuances colorées qui naissent avec le lever du jour. L’œuvre s’étale de toute sa largeur afin de former une ligne d’horizon décorée de petits éléments brodés. Et, chacune de ces cellules est porteuse de renouveau, d’espoir et d’une vie nouvelle. (1)

Yentele – Horizons

Et, ce que j’ai aimé de cette impressionnante œuvre est son étalement dans l’espace. Le dégradé des couleurs de la toile est magnifique et les petits éléments apposés sur celle-ci de façon horizontale sont ludiques et joyeux.

Curtain of Tears

Vessna Perunovich est née et a grandi en ex-Yougosiavie et elle s’intéresse en particulier aux notions de foyer, d’exil et de frontières. Pour l’artiste, la douce lumière de l’aube qui perce l’obscurité reflète l’essence même de l’expérience humaine. Celle-ci symbolise un nouveau départ, elle est porteuse d’une certaine résilience. Les perforations réalisées dans les panneaux de Mylar sont autant de larmes, de vies perdues, de mondes brisés. Vues de l’intérieur de l’espace domestique, de la maison qui offre une forme de protection, ces petites ouvertures peuvent aussi permettre à la lumière d’entrer pour accéder à des souvenirs plus heureux. (2)

Ce que j’ai aimé de cette œuvre est le fait de pouvoir y circuler librement au travers. J’ai bien aimé aussi cette notion de foyer, bien visible dans son œuvre. L’ombre que projette celle-ci sur le plancher rend l’idée d’ombre et de lumière bien présente.

Incandescence

Ânia Pais qui est née aux Açores, s’attarde pour cette œuvre aux moments qui précèdent le lever du jour. Si les premières lueurs qui apparaissent dans le ciel soulèvent des questions liées au caractère physique du phénomène qui est à se produire, elles font aussi naître des réflexions de nature philosophique. En amalgamant la terre récoltée autour du moulin avec la toile de lin, l’artiste met au point un filtre à travers lequel elle fait passer la lumière. Ce faisant, elle crée un environnement dans lequel un nouvel éclairage est jeté sur la matière et sur la vie qui bat. (3)

Ce que j’ai aimé de cette œuvre forte est ses textures, le traitement de la matière utilisée, les couleurs terreuses, le contraste entre l’ombre et la lumière. En résumé, cette masse, ce bloc bien visible qui procure un wow saisissant !

Autre coup de cœur pour le travail d’António Jorge dont l’œuvre porte à réflexion.

Post human – Time linen

L’Étole, sculpture de Caroline Gagnon, revêt quant à elle un caractère sacré. Celle-ci étant une des composantes des habits liturgiques, elle suggère ainsi un enveloppement symbolique intéressant en raison du choix des matériaux et de la composition de l’image.

Bref, la Biennale Internationale du Lin de Portneuf, DÈS L’AUBE, est définitivement à voir jusqu’au 5 octobre 2025 et pour le thème L’OMBRE DES ORIGINES jusqu’au 1 septembre 2025 afin d’être ébloui par la lumière des œuvres présentées.

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, 15 juin 2025, Deschambault-Grondines, Biennale internationale du lin de Portneuf.

Source recherches : Site Web Biennale internationale du lin de Portneuf.

(1) (2) (3) Source texte explicatif de la scénographie de l’exposition.

Un bel album photos est également visible sous ce lien :

Album photos – François Berthiaume

TRESSAGES : Jean-Claude Poitras réalise le projet de rêve de sa vie

Dans le cadre de la 8e édition du Festival KWE!, se déroulait jeudi 12 juin 2025, au Grand Théâtre de Québec, le défilé-performance Tressages ! Jean-Claude Poitras à la rencontre des peuples autochtones. Événement mode innovant qui permettait de découvrir les 11 nations autochtones du Québec à travers le projet cher au créateur multidisciplinaire. Et, cette soirée Mode & Art était grandiose !

Conçu comme une œuvre vivante et libre, ce défilé-performance permettait de mettre en valeur le processus artistique et créatif du projet unique en son genre et au Québec qu’est TRESSAGES.

Electric Warriors – Quentin Condo – Mi’gmaq

L’idée maîtresse

Afin de réaliser ce projet d’envergure, Jean-Claude Poitras a puisé avec passion dans quatre archives vestimentaires de ses nombreuses créations et, en collaboration avec les 11 artistes autochtones des différentes disciplines artistiques, il a réinterprété, à sa façon, chaque pièce en s’inspirant du vécu, de la culture et de l’identité de chacun et chacune des 11 créateurs et créatrices des Premières Nations et Inuit du Québec.

Ktankomiq Nil – Dave & Nathan Jenniss – Wolastoqiyik Wahsipekuk

Fort de cette belle idée, TRESSAGES fusionne ainsi la riche vision artistique de ces nations autochtones à l’élégance intemporelle du créateur de grands talents qu’est Jean-Claude Poitras.

Nunaga – Julie Grenier – Inuk

Je connais Jean-Claude Poitras depuis de nombreuses années, et échanger avec le créateur aux multiples talents, c’est découvrir un être passionné et passionnant, d’une grande sensibilité et d’une remarquable intelligence émotionnelle. Communicateur hors pair et visionnaire de longue date, il chérissait, depuis trente ans, ce rêve de collaboration inédite avec ces riches nations qui se réalise aujourd’hui.

Wigwas – Craig Commanda – Anishinabe

Lors de mes études au Collège LaSalle, circa 1981-84, c’était lui, notre créateur québécois chouchou du moment, qui venait lors de projets spéciaux, de toute sa connaissance et de son expérience bienveillante, nous épater et nous guider dans toutes nos inspirations et nos rêves, que de mémorables souvenirs passés en sa compagnie !

Nomade – Christian Nabinacaboo – Naskapi

L’origine du projet

Touché par le désir sincère de Jean-Claude Poitras de collaborer avec les peuples autochtones, Ghislain Picard, alors chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador et président du conseil d’administration de KWE, y voit une intéressante occasion de collaboration. Il ouvrira alors, au créateur, les premières portes, rendant ainsi possible la réalisation de cette démarche artistique et de ce projet grandiose.

Marjolaine McKenzie – Innu- Naskapi

Le parcours créatif

Durant une période de six mois, les créatrices et créateurs du projet ont été accompagnés par Jean-Claude Poitras et son assistant Frédéric Limoges, procurant ainsi un processus créatif riche en échanges et en découvertes.

Piisim nesht tipischipiisim – Deborah Ratt – Eeyou-Cri

L’implication du Collège LaSalle

La transformation de toutes ces belles créations a été réalisée grâce aux connaissances et au soutien techniques du Techno-Espace. Atelier à la fine pointe de la technologie qui a permis la réalisation du projet TRESSAGES.

Kakakew iskwew – Eruoma Awashish – Atikamekw

Le Techno-Espace est rattaché au plus grand collège privé d’intérêt public au Canada, et le Collège LaSalle est reconnu depuis de nombreuses années pour ses programmes d’excellence et sa grande influence dans le domaine de la mode au Canada et à l’international.

Rebirth of Venus – Leilani Shaw – Kanien’kehá:ka

Une soirée grandiose

Ce défilé-performance nous a épatés dès le commencement par la présentation du personnage de Jean-Claude Poitras à ses tout débuts réfléchissant et se demandant quel était le sens de son travail. Et, j’ai été touché par cette scène, car ayant lu son intéressante biographie, je pouvais m’imaginer ce sentiment.

Ahah’yeh de ohentayet – Marilou Bastien – Wendat

Suite à cette mise en scène théâtrale, les 11 artistes ont présenté tour à tour des prestations artistiques toutes plus colorées, touchantes et inspirantes les unes que les autres. Et, en ce sens, la danse, les costumes, la musique, les chants, tout vibrait en harmonie afin de procurer un défilé-performance hors du commun.

Les peuples des Premières Nations connectent aisément avec dame nature et cet état fait partie de leur ADN, et l’on ressentait très bien cette façon d’être, cette émotion, lors de leurs performances artistiques.

Niwaskw – Christine Sioui Wawanoloath – W8banaki

Bref, une formidable soirée Art & Mode passée afin de célébrer l’œuvre grandiose de Jean-Claude Poitras et la magie des peuples autochtones à son meilleur !

Photographies, François Berthiaume, Défilé-performance Tressages. Grand Théâtre de Québec, 12 juin 2025.

Source recherche : Festival KWE!, Tressages ! Jean-Claude Poitras à la rencontres des peuples autochtones.

Un bel album photos est également visible sous ce lien :

Album photos – François Berthiaume

Niki de Saint Phalle inonde de joie le MNBAQ

Il y a de ces artistes et expositions qui vous parlent plus que tout et mercredi 11 juin 2025 se déroulait au Musée national des beaux-arts du Québec, la visite médiatique de l’impressionnante exposition vedette Niki de Saint Phalle. Les années 1980 et 1990 : l’art en liberté. Et, j’ai adoré !

L’ange protecteur, 1997.

Depuis fort longtemps, j’admire le travail songé de cette grande artiste franco-américaine pour qui l’humanité et la joie de créer sont au cœur d’une œuvre immense, l’œuvre artistique de l’histoire de sa vie !

Allocution de Jean-Luc Murray, directeur général du MNBAQ

Allocution de Marcelo Zitelli, administrateur à la Niki Charitable Art Foundation et ami de l’artiste.

Et, visiter cette fabuleuse exposition, c’est découvrir les deux dernières décennies de la prolifique carrière artistique de Niki de Saint Phalle qui sont marquées par une impressionnante liberté artistique.

De ce fait, la monographie présentée est riche de plus de 150 œuvres, sculptures, peintures, dessins, estampes et livres d’art, tous offrant une incursion fascinante dans l’univers créatif, riche, inventif, engagé et haut en couleur de Niki de Saint Phalle, figure marquante du mouvement artistique nouveau réalisme de l’art contemporain du 20e siècle.

Remember ? Remembering, 1997.

Présentée en grande première canadienne au MNBAQ du 12 juin 2025 au 4 janvier 2026, cette magnifique exposition permettra au visiteur de découvrir une scénographie divisée en neuf thématiques caractérisée par une grande liberté créatrice, une indépendance financière acquise et un engagement passionné envers les causes universelles telles que la justice sociale, la lutte pour le droit des femmes, le combat contre le racisme, le soutien offert aux malades atteints du sida, la protection des animaux et de l’environnement.

La joie en tant que force créatrice

L’artiste utilisera d’ailleurs la joie comme stratégie de résistance contre la violence en général et les injustices sociales. Cette émotion rejaillit dans son travail par les motifs qui accompagnent les deux décennies de l’exposition et sont bien visibles dans les monstres colorés, les sculptures de mosaïques et de miroirs, les animaux fantaisistes, les Nanas, les cœurs et les crânes qu’elle crée.

Les canards amoureux, Remembering, 1995.

Parmi ces thèmes, notons : Le bestiaire de la femme-serpent, À la découverte du Jardin des Tarots, Le chantier d’une vie, Les Skinnies, Vivre avec l’art, Lutter par l’art, L’écriture de soi, Les années américaines et Niki de Saint Phalle monumentale.

Le bestiaire de la femme-serpent est le premier thème abordé, et cette section permet de découvrir des œuvres ludiques remplies d’émotion.

Pouf Serpent, 1994.

À la découverte du Jardin des Tarots

Arbre Serpents, 1985-2004.

Ce second thème impressionne en entrant dans la salle par la magnificence de l’œuvre l’Arbre serpents. Cette sculpture fontaine fabriquée de polyester, de verre de miroir, de vitrail et de feuilles d’or symbolise l’union entre la terre et le ciel, et elle fait écho à l’arbre de vie qui se trouve dans le Jardin des Tarots. Les branches de cet arbre sont constituées d’immenses serpents, animal qui représente le cycle de la vie, suscitant ainsi pour l’artiste autant la peur que la fascination.

Détail de l’Arbre Serpents.

Autre coup de cœur de cette grande exposition est la section intitulée Vivre avec l’art.

Fauteuil Clarice, 1981-1982.

Dès les années 80, l’artiste réalise des éditions de ses œuvres en divers formats et coloris. Désireuse de démocratiser l’art en le rendant accessible à tous, dans sa forme, à savoir le prix de vente et sa distribution, incluant le circuit de distribution du marchand. Niki de Saint Phalle crée ainsi du mobilier d’artiste varié comme des fauteuils, des tables, des vases, des lampes, des miroirs, des bijoux et des parfums.

Parfum Serpent, 1982.

C’est d’ailleurs son parfum éponyme, lancé en 1982, qui lui permettra de devenir la mécène de ses projets artistiques.

Lampe Ange luminaire, 1995.

Qualifiée à l’époque de pratique commerciale, cette rencontre artistique de l’artisanat, de l’industrie du meuble et du marchandisage est maintenant considérée comme bien avant-gardiste. De nos jours, ces choix correspondent à une stratégie de liberté artistique et financière aboutissant à une indépendance en regard des règles de l’art.

L’artiste de façon brillante s’oppose à la rareté de l’objet d’art et conteste avec humour cette distinction entre beaux-arts, arts décoratifs et arts populaires.

Vase Nana, 1994.

Et, dans cette perspective, j’ai adoré les jolis vases à fleurs présentés, m’imaginant aisément voir posséder un de ces magnifiques objets chez moi !

Les années américaines

Miles Davis, 1999.

Cette touchante section est également un coup de cœur de l’exposition. L’artiste était sensible à l’importance de la représentation des groupes racisés dans l’espace public et, forte de ce fait, Niki de Saint Phalle réalise des sculptures de la série Black Héros rendant ainsi hommage notamment à des artistes bien connus comme Miles Davis, Louis Armstrong ou bien Joséphine Baker.

Louis Armstrong, 1999.

Joséphine Baker, 1999.

Bref, une exposition grandiose définitivement à visiter à Québec durant quelques heures si tout comme moi, le travail artistique de cette grande dame de l’art contemporain vous parle et vous émeut !

Photographies, travail personnel et François Berthiaume, Musée national des beaux-arts du Québec, 11 juin 2025.

Un bel album photos est également visible sous ce lien :

Album photos – François Berthiaume

Mémorable Collection 2025 présentée par les finissants de l’École de mode du Cégep Marie-Victorin

Mercredi 21 mai 2025 se déroulait à la Salle Désilets du Cégep Marie-Victorin une grande soirée mode où les finissants et finissantes en design de l’École de mode ont épaté le public grâce à la présentation de plus de 150 créations issues des 81 finissants, toutes plus impressionnantes les unes que les autres, lors de l’événement Collection 2025. Et, DL Vision Mode y était !

Animée avec enthousiasme par Lolitta Dandoy, journaliste mode bien connue et diplômée en commercialisation de la mode du Cégep Marie-Victorin, cette prestigieuse soirée a donné lieu à plusieurs moments exaltants comme ceux de la remise de nombreux prix.

Lolitta Dandoy, animatrice de la soirée qui porte une création signée Tristan Réhel.

Parmi ces prix notons

Le Trophée Ariane qui a été remis à Marie-Ève Proulx, diplômée et enseignante en Design de mode au Cégep Marie-Victorin et designer-cofondatrice de la marque Odeyalo, afin de souligner son apport à l’écosystème de la mode québécoise.

Le concours Mode Académie dont
Le 1er prix d’une valeur de 3 000 $ et un stage rémunéré d’un mois chez Aubainerie qui a été remis à Lautaro Pino-Gingras
Le 2e prix d’une valeur de 2 000 $ qui a été remis à Laurence Ouellette
Et, le 3e prix d’une valeur de 1 000 $ qui a été remis à Rosalie St-Pierre

Le Prix Saga Furs d’une Valeur de 8 000 $ comprenant un stage d’une semaine au Saga Furs Creative Hub en Finlande qui a été remis à Amandine Dubé

La Bourse d’études PENN. Penningtons et Reitmans Canada Ltée. d’une valeur de 2 000 $ qui a été remise à Anaëlle Tennier

La Bourse d’études Télio Impact d’une valeur de 1 000 $ qui a été remise à Laure Jouan

La Bourse d’études CSMO Textile d’une valeur de 500 $ qui a été remise à Laurence Ouellette

Et, le Prix Écofaune Boréale – Concours MARITIMES dont
Le 1er prix soit trois peaux de loup-marin du Canada qui a été remis à Marie Godin
Le 2e prix soit deux peaux de loup-marin du Canada qui a été remis à Zoé Ostiguy
Et, le 3e prix soit une peau de loup-marin du Canada qui a été remis à Maxeen Sanchez-Bigras

Le défilé Collection 2025 présenté par la suite était impressionnant à voir, tant pour les modèles présentés que pour la musique, le décor, l’ambiance des lieux et la mise en spectacle. Le tout orchestré avec talent par Marco Roy, coordonnateur des affaires publiques à l’École de mode.

Une école de mode formant des esprits créatifs, libres, curieux et audacieux

« Préparer la relève des talents de la mode, c’est notre mission. Nous formons des esprits libres, curieux et audacieux, prêts à repenser l’industrie avec un regard innovant, durable et inclusif ».

Fort de cette mission, le Cégep Marie-Victorin est également le seul établissement scolaire public à offrir l’option de spécialisation en fourrure dans le programme de design de mode au Canada. Cette option distinctive permet ainsi une formation en design de vêtements de fourrure où il est même possible, pour les étudiants, de réaliser un stage d’études en Finlande.

Un mémorable défilé de mode

Les finissants de cette cohorte ont présenté des modèles tous plus originaux les uns que les autres, captant aisément l’air du temps. Tantôt inspirés de l’histoire de la mode, des différentes communautés culturelles, des courants musicaux ou bien des mouvements punk, grunge et streetwear, tous ces modèles retenaient l’attention pour la qualité de la confection, mais aussi pour la complexité de la coupe du vêtement et pour la maîtrise des différentes techniques de travail du vêtement apprises en classe.

Admirer les magnifiques modèles confectionnés à partir de la fourrure a été pour moi un moment de découvertes incroyables. Amalgamant à la fois matières textiles et fourrures, les modèles présentés étaient remarquablement créatifs et empreints de beaucoup de sensualité et d’émotions.

Et comme la mode, ce phénomène, est une question de goût, DL Vision Mode partage en images quelques coups de cœur perso de cette inoubliable soirée.

Un coup de cœur c’est

Quand un vêtement me raconte une histoire soit un lieu, une époque, ou bien m’inspire le fait de porter une création hors du commun.

Bref, une soirée mode grandiose où créativité, magnificence et savoir-faire étaient à l’honneur, bravo !

Photographies, François Berthiaume, Salle Désilets, Cégep Marie-Victorin, 21 mai 2025.

Sources remises de prix

École de mode – Cégep Marie-Victorin

Un album photos réalisé par François Berthiaume est également visible sous ce lien :

Collection 2025