
Hier, 26 janvier 2025, c’était une ambiance de fête qui régnait sur le Théâtre Capitole lors de la présentation de la pièce culte La Cage aux Folles.
Et, c’est sous des airs bien connus de la décennie 70 de Dalida, ABBA, Eurythmics et Patsy Gallant que les drag-queens Rainbow, Michel Dorion, Tracy Trash et Nana nous ont transportés en début de spectacle dans cet univers déjanté qu’est celui des danseurs travestis.
De plus, les 12 artistes présents sur scène nous ont offert une remarquable performance artistique où joie et fous rires étaient au rendez-vous.

L’histoire
Cette pièce de théâtre a été créée par Jean Poiret au Théâtre du Palais-Royal le 1er février 1973 et relate l’histoire, qui se déroule dans un cabaret de danseurs travestis, La Cage aux Folles, d’un couple d’homosexuels, Albin et Georges, qui sont sous le choc d’apprendre l’annonce du mariage prochain de leur fils, que George a eu lors d’une relation hétérosexuelle, avec la fille d’un politicien ultra conservateur. Or, que découvriront les parents de cette jeune fille lorsqu’ils rencontreront les parents du jeune homme ?…
Pièce de théâtre qui a d’ailleurs été présentée au Théâtre du Vieux-Terrebonne de juin à septembre 2011 et à Québec, au Théâtre Capitole, en septembre et octobre 2011. Pour cette nouvelle production, c’est Joël Legendre qui signe avec enthousiasme la mise en scène.

Interprétée avec brio notamment par Alex Perron, dans le rôle d’Albin, et par Marcel Leboeuf dans le rôle de Georges, qui forme d’ailleurs un duo hilarant, cette pièce est émouvante, comique et parfois burlesque.
Se divisant en deux parties, elle permet une formidable incursion dans cet univers parfois étrange du travestissement, avant la pièce et lors de l’entracte, afin d’apprécier le spectacle des drag-queens de grands talents.



Les magnifiques costumes de Michel Robidas
Le concepteur de costumes a plusieurs années de métier à son actif et il a créé des costumes à la mesure de la grandeur des personnages et ces costumes rendent avec justesse cet esprit d’extravagance, de démesure et de folie libertine que la pièce inspire.
C’est ainsi que des robes colorées et scintillantes, des paillettes étincelantes, de larges boas de plumes, des tissus d’organza, de soie, des dentelles, des brocards, des motifs de léopard, des volants à profusion donnent le ton à l’ensemble de la garde-robe qui rayonne de tous ces feux lors du spectacle.




J’ai vu le film français il y a plusieurs années, que j’ai d’ailleurs adoré et dont l’interprétation de Michel Serrault dans le rôle d’Albin était mémorable. Or, adapter cette pièce en version québécoise avec justesse et finesse représentait un défi de taille. La ligne est également parfois mince entre l’intelligence du propos et l’aspect caricatural du personnage.


Les décors sont sensationnels particulièrement en première partie du spectacle où nous sommes transportés dans cet univers coloré et déjanté grâce au style de l’ameublement qui est bien sûr excessif.


Bref, on assiste à cette hilarante pièce de théâtre notamment pour le jeu de rôle d’Alex Perron qui est tout à fait remarquable dans cet Albin hystérique et pour les performances musicales des drag-queens qui en mettent plein la vue aux nombreux spectateurs pour qui c’était assurément jour de fête !

Cette pièce prendra l’affiche à nouveau à L’Espace St-Denis de Montréal du 5 au 23 février 2025 et sera de retour à la Salle Albert-Rousseau de Québec les 4 et 5 avril 2025.
Mention de source photos : Paul Ducharme, relations de presse, SMAC Communications et Julie Morin, Comm’Julie.
Lise Breton, photographe, 23 janvier 2025, Théâtre Capitole de Québec.
Source recherche : Wikipédia, l’Encyclopédie Libre et site Web de La Cage aux Folles.