
Collective Détour est une agence de consultation spécialisée en développement durable de textile et de vêtement. Et, samedi 6 avril dernier, Myriam Laroche, une des fondatrices de l’entreprise était à Québec, dans le cadre de l’événement Rose Buddha, afin de dévoiler et promouvoir tous les aspects de l’utilisation de la seconde main et de l’économie circulaire dans le domaine de la mode.

Événement écoresponsable qui a permis du 4 au 6 avril derniers de rassembler à l’Espace Saint-Grégoire de Beauport plusieurs ateliers ainsi qu’une grande vente de produits écoresponsables.


C’est toujours un plaisir de revoir la pétillante Myriam Laroche et lors de cette intéressante conférence mode concernant l’économie circulaire, concept central de notre responsabilité collective, Myriam Laroche nous a premièrement informés du fait que l’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde.
Et, en tant que consommateur/trice, il existe des solutions beaucoup plus accessibles qu’on ne le pense afin de réduire notre impact sur l’environnement d’où l’importance de bien prendre soin de nos vêtements afin de pouvoir leur donner une seconde vie.


Quelques chiffres afin de s’en convaincre :
En 2000, la production mondiale de nouveaux vêtements s’élevait à 50 milliards d’items.
À ce rythme, en 2025, cette production aura plus que doublé.
Le gaspillage textile représente en Amérique du Nord, 81 livres de textiles par personne alors que 95% du textile, bas solitaires, chiffons souillés, chemisiers sans boutons, etc., se recyclent.

En tant que consommateur/trice, il est possible de changer les choses affirme Myriam Laroche. Par exemple, au printemps ou bien à l’automne lors du tri saisonnier des vêtements, elle propose quelques pistes de solutions intéressantes.

À savoir :
Regarder ce qui est vendable et portable;
Regarder ce qui ne peut se vendre, mais qui est portable et réparable à la fois;
Regarder finalement ce qui est invendable, mais recyclable.

Myriam Laroche rappelle aussi qu’organiser des soirées magasinage entre filles afin de revendre les vêtements monnayables ou portables à travers son réseau d’amies ou encore sur des plateformes Internet de revente permettent de réduire sa consommation de produits modes tout en se divertissant.
Elle propose également de faire don de ses vêtements à différentes œuvres de charité locales ou bien dans sa famille et ses amis. Les sous-sols d’église ou les friperies de quartiers spécialisées comme celle de Cap-Rouge en sont de bons exemples.

Autre belle façon de donner, et c’est ce que je fais personnellement, est de se tourner vers les grands recycleurs comme le Village des Valeurs, Les Grands Frères Grandes Sœurs de Québec ou bien à Montréal notamment chez Renaissance.
Avec toutes ces solutions, donnez n’aura jamais été aussi facile ! indique Myriam Laroche.

À propos de Collective Détour
Collective Détour est une agence de consultation spécialisée en développement durable. Elle apporte son expertise aux entreprises issues du secteur de la mode pour que celles-ci développent des stratégies de transparence, de traçabilité, d’économie circulaire, de communication et de direction artistique respectueuses de l’environnement. À l’intersection de la durabilité et de la créativité, les cofondatrices, Myriam Laroche et Abby Marino, usent de leur expérience, de leur passion et de leur dévouement pour offrir un accompagnement personnalisé et authentique.

À propos de Rose Buddha
Maxime Morin, sa cofondatrice, et adepte de yoga, offre des leggings et des vêtements entièrement écoresponsables fabriqués à Montréal dans le but d’adhérer à un mode de vie plus écologique. Rose Buddha utilise des plastiques recyclés au Québec, des fibres biologiques ou bien éco-responsables afin d’offrir des produits modes respectueux de l’environnement.

Afin d’en apprendre davantage à propos de la vision environnementale de Rose Buddha
https://myrosebuddha.com/fr/pages/about-us

Bref, une enrichissante conférence qui permettait de prendre conscience de notre impact sur l’environnement en tant que consommateur/trice de produits modes. Et, il était également intéressant de connaître des pistes de solutions viables, sommes toute assez simple et facile à appliquer, car il s’agit tout simplement d’y penser de saison en saison afin de contribuer un tant soit peu à l’avenir de notre planète.



Mention de sources photos, Travail personnel et François Berthiaume, 6 avril 2024, Espace Saint-Grégoire, Beauport, Québec.